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6 août 2008

Week-end au bord de l'eau.

Il était prévu depuis pas mal de temps, très attendu et finalement, on l'a eu notre week-end prolongé à la découverte de la Gironde (enfin, d'une partie). Et pour tout dire, c'était très bien, trop court et pas du tout en faveur des vols easy jet.

On avait congé le premier août, fête nationale Suisse, on a donc décidé que ce serait parfait pour partir un peu. D'autant que les vacances précédentes c'était en mai et que les prochaines c'est en septembre. Comme ça on tapait au milieu, c'était parfait. Cego nous avait parlé quelques fois déjà de la maison de ses parents en Gironde, moi j'avais vu plein de trucs à propos de Bordeaux, il n'en fallait pas plus pour que mes intérêts me poussent à nous faire inviter. On avait une date, une destination, des congés un peu étendus, bientôt un billet d'avion, tout s'annonçait sous les meilleurs auspices. Donc, jeudi, j'ai rejoint Abe dans le train, un petit changement et hop, départ pour l'aéroport. Comme de bien entendu, les horaires d'arrivée du train ne jouaient pas tellement avec les horaires d'enregistrement, sinon c'est trop simple, c'est donc en avance que nous sommes arrivés dans l'aérogare. On s'enregistre donc, on grignote un truc (se rappeler que dans la salle d'enregistrement y'a un bidule pour manger), on passe la douane et on se pose dans des fauteuils pour attendre… et attendre… et attendre. Déjà qu'on était là bien avant l'heure d'embarquement (pas le choix avec le train) pour le coup, on a attendu longtemps puisque l'avion avait quarante-cinq minutes de retard. M'enfin, pas grave hein, on est en week-end après tout, et puis on finit toujours par y arriver. Cego, qui était déjà là depuis quelques jours, nous attendait (lui aussi) à la sortie, tout est casé dans la voiture de sa maman et départ. Tout de suite, on me colle une carte dans les pattes et on me demande "guide moi, je suis pas sur du chemin". Bon, heu, ok, juste, le nord et l'est, c'est où? Après cette mise au point, on s'en sort avec brio, sans le moindre petit détour. On rencontre donc les parents de Cego, je me fais déjà chambrer un peu, ça met en jambe pour la suite. Départ cette fois pour la maison de vacances, planquée dans la forêt landaise. Le coin est splendide, ça sent les pins, le sable crisse un peu sous les chaussures, le temps est superbe et la maison très confortable. C'est déjà la fin d'après-midi, voir le début de soirée, on fait donc connaissance autour d'un fin gueuleton organisé par la maman de Cego, un cordon bleu qu'on aura encore l'occasion d'apprécier. Rideau vers minuit, en quelques heures, c'est déjà l'ambiance vacances qui s'est installée.

Le lendemain, vendredi, les parents de Cego sont partis tôt, ils ont pleins de choses à faire dans la région. On se retrouve donc entre rdjistes pour un petit déj costaud et un peu tardif, c'est les vacances après tout. Comme le temps est au beau, on décide d'aller se promener un peu, comme prévu, dans les environs. Une très belle balade, avec un point d'intérêt en ligne de mire. Sauf qu'à l'aller, j'avoue, malgré le plan, m'être demandé quelques fois qui on ne s'était pas trompé de chemin, parce que ça me semblait plus loin que prévu. Le soleil tape, les cigales chantent, les pins exhalent leurs fragrances, la vie est belle quoi. Après ce joli petit tour et comme vraiment il fait beau et chaud, on décide d'aller à la mer, histoire de se baigner si elle nous laisse faire. Parce que l'océan, surtout sur cette côte, ça se mérite. Il y a de beaux rouleaux, elle est fraîche aussi un peu au début. Mais je me prends vite au jeu, moi qui ne me suis plus baignée dans une eau salée depuis des années. Bon, comme dans mes souvenirs, ça a un goût atroce, même sans boire la tasse. Par contre, c'est vraiment le pied de se mesurer aux vagues et même de se faire bouler par leur puissance. Je finis plusieurs fois "par terre", même en tentant de plonger à travers les vagues mais je m'amuse comme une gamine, un vrai bonheur. Et le soir c'est bien crevé après un nouveau super gueuleton qu'on va se coucher, la mer, ça use.

Le samedi, il pleut. Comme quoi on a bien fait d'aller se baigner le jour avant, alors qu'on hésitait entre ça et un tour au bled pour manger une glace. Abe a un copain qui vit dans le coin, ils ont finalement réussis à se mettre d'accord et lui et sa femme viennent donc nous rejoindre pour dîner (à midi donc). On a passé l'après-midi à discuter de choses et d'autres et de tout et rien sous un ciel décidément très maussade qui nous forcera même à rentrer manger le dessert à l'intérieur, le toit de la terrasse ne suffisant plus à nous protéger du crachin. On aura pas beaucoup bougé ce jour là, j'ai donc un peu de mal à dormir, je me sens lourde aussi, après la grosse grillade de midi et le repas du soir, fatiguée toute la journée finalement, puisque le matin, ce n'était déjà pas la grande forme, j'ai un peu fonctionné en mode minimum, en tentant de ne pas virer grognon, parce que bon, on est là pour se détendre.

Dimanche, ça commencerait presque à sentir la fin, dernier jour dans la pinède, déjà. Ce matin encore, il fait gris. J'ai à nouveau un peu la tête dans le pâté, trop chaud, trop humide, j'ai mal dormi, mais ça va quand même mieux que la veille. Certes, le soleil se cache mais il fait plutôt bon et la pluie ne semble pas au programme. On décide donc d'en profiter pour aller marcher un peu dans le coin, mais dans une autre direction que la première fois. Grand tour en forêt, la pluie de la veille et le retour de la chaleur multiplient les odeurs, j'ai le nez au vent et le moral au beau fixe. C'est beau, ça sent bon, je découvre des tas de choses, c'est le pied. On fait un assez grand tour quand même (quelque chose comme six kilomètres, c'est pas les randonneurs non plus) et on termine en point d'orgue par une glace chez LE glacier du coin. On se pose au bord de la plage pour la déguster comme elle le mérite et c'est bon. Y compris pour mes pieds qui me rappellent que ça fait bien longtemps que je n'ai plus autant marché donc ça râle un peu. Retour à la maison, le temps s'est dégagé, le soleil darde ses rayons brûlants, on décide donc d'en profiter pour un dernier round contre l'océan. Cette fois encore, beaucoup de monde, pas mal de vent, de beaux rouleaux et cette fois encore, c'est l'océan qui gagne, je me fais même un peu mal et percutant un peu durement le fond avec une fois la hanche (vraiment ça sert à rien à culotte de cheval, ça protège même pas en cas de choc) et une fois le tibia, qui en sort rouge et râpé par le sable. J'ai également droit à un lavage du nez à grand coup d'eau de mer, berk, et j'ai du sable et du sel plein les yeux. Mais même avec ces désagréments, j'ai du mal à sortir de l'eau et je replonge même un petit coup, dernier baroud d'honneur, alors que Cego a déjà déclaré forfait et qu'il a rejoint Abe qui nous surveillait, de l'eau jusqu'aux chevilles seulement. Le temps de sécher en lézardant un peu et retour à la maison. Je découvre sous la douche le kilo de sable que je transporte dans mon maillot, c'est mal foutu ces trucs de fille, y'a comme une poche dans un endroit que… bref, qui se remplit de sable, résultat, on en ramène plein à la maison, c'est bête. Bon, j'imagine que la version "machine à laver" dans les vagues pleines de sable en suspension, ça aide pas, ça s'infiltre partout. Enfin, faut voir le bon côté des choses, avec le côté abrasif, ça fait un peeling gratuit. A la maison, comme les autres jours, gueuleton, discussion et "je te chambre, tu me chambres" en série. Mais après le souper, ça sent de plus en plus la fin puisqu'on commence la revue de tout ce qu'il faut faire pour boucler la maison quelques jours, nous on repart et les parents de Cego également, même s'ils reviendront bien avant nous, les veinards.

Lundi matin, réveil de bonne heure. Au programme, visite de Bordeaux. Et comme on veut profiter un peu de la ville, il ne faut pas que l'on parte trop tard. C'est un réveil en fanfare, avec le natel qui me sonne dans les oreilles et… les coups de soleil qui tapent. La journée de la veille a été traître, le t-shirt avec des manches plus courtes que d'habitude aussi pour la peau tendre de mes bras. Je ne suis néanmoins pas la seule, les garçons aussi ont des zones d'un joli rose crevette. On remballe tout, on range ce qu'il reste à ranger, on case tout dans la voiture et hop, départ. Arrivés sur la ville, je découvre le bonheur d'être copilote dans une ville pleine de sens uniques et de carrefours parfois un peu bizarres. Mais c'est sans trop de mal qu'on trouve un parking pour laisser la voiture et que l'on peut partir à la découverte. Le temps est maussade, mais il nous offre un joli coin de ciel bleu à notre arrivée. Ça ne dure pas et c'est sous une chape tristounne qu'on découvre la Garonne, les quais, l'esplanade des Quinconces, le jardin publique sans la partie botanique, la place Gambetta, l'hôtel de ville et la cathédrale St-André, la place de la Victoire, la rue Sainte Catherine et quelques autres trucs avant de s'arrêter sur une petite place piétonne pour manger un morceau et reposer nos petons. Le resto n'est pas trop mal, mais le service par contre manque visiblement de bras. C'est lent et le chef serveur me met un peu mal à l'aise à gueuler contre ses collègues. On y passera plus d'une heure pour entrée plat, je renoncerai même à mon dessert et à mon thé (en remplacement du verre de vin, allez comprendre les formules) histoire qu'on puisse encore faire un tour avant de retourner à la voiture. C'est là aussi qu'on recommence à cramer, les nuages laissant petit à petit la place à un beau soleil. On repart alors vers l'église St Pierre, puis enfin vers la place de la bourse que j'ai tant vue en photo. C'est certes très joli, mais la grande avenue qui la coupe du fleuve avec plein de bagnoles dessus, c'est moins agréable. Et comme par hasard, c'est jamais sur les photos ça. M'enfin, la "fontaine" du miroir d'eau est bien marrante et il y a du monde en train de s'y rafraîchir, c'est très sympa quand même. Mais le temps commence à nous manquer, on reprend le chemin de la voiture en passant par le cours du chapeau rouge et par devant le grand théâtre, qui est un bâtiment magnifique. Un dernier petit tour, en voiture celui là, pour trouver comment sortir de ce foutu centre avec plein de sens unique et la rue-qui-va-bien fermée et moi qui galère pour suivre de petites rues en petites rues sur deux cartes (celle du centre et celle de l'aglomération) et nous voilà sur la route qui mène aux parents de Cego, à qui nous devons rendre la voiture et qui doivent nous amener à l'aéroport. Et d'ailleurs, on peut dire que ce week-end si agréable s'est terminé là, quand la mère de Cego nous a déposés à l'aéroport. Parce qu'ensuite… pfff, on a attendu pour enregistrer, attendu que l'avion arrive, attendu que l'embarquement commence (quarante minutes de retard) et on a pris un train une heure plus tard que prévu et sans traîner puisque l'avion a eu presque une heure de retard à l'atterrissage. Au final, un petit bémol dans un superbe week-end, mais qui met une touche d'ennui dont on se serait bien passé.

Depuis, retour au bureau où j'ai tendance à repenser déjà avec nostalgie à l'odeur des pins et à l'océan en dorlotant mon "bronzage" qui me rappelle que la crème, c'est chiant à mettre mais moins que d'avoir des coups de soleil quand même.

Et dans la catégorie retour en fanfare de quand on a encore un peu la tête à neuf cent kilomètres de là, j'avais enfin pensé mercredi dernier, en allant acheter des chocolats pour nos hôtes du week-end, à passer voir mon opticien parce que mes verres sont vraiment en bout de course, tout rayés et avec les traitements de surface qui se barrent. J'avais pris rendez-vous pour mardi à midi et demi. Et mardi, à peine rentrée de week-end, préoccupée par mes coups de soleil et l'idée que la plage, c'est quand même incomparable avec le bureau, je suis tranquillement… rentrée chez moi en sortant du bureau. En route, j'ai pensé que je n'avais plus de pain, en arrivant je me suis donc dirigée vers le magasin. C'est en remettant mes lunettes normales après avoir enlevé celles de soleil que j'ai eu comme un doute. Une vérification dans l'agenda plus tard, j'ai compris que ça allait être juste. Heureusement que c'était midi et demi et pas midi et quart, grâce à ça, je n'ai eu que cinq minutes de retard, ce qui n'est pas trop grave. Les patrons étant en vacances, c'est le fils qui m'a fait mon contrôle, ceux qui connaissent verront de qui je parle, ben même pas rougi, na (enfin, c'est le coup de soleil aussi, ça aide pas). On a discuté un moment, il est un peu sectaire du type "à quoi bon les énergies renouvelables, de toute façon on arrivera jamais à couvrir tous nos besoins avec". C'est vrai que ne rien faire, c'est tellement mieux, hem. M'enfin, au final, ma vue a baissé un peu (bon, j'y vois encore sans lunettes hein) surtout l'œil droit, comme toujours. J'ai aussi pensé à parler lentilles. Il m'a dit que le rendez-vous chez l'ophtalmo c'est bien, mais pas obligatoire, donc bon. Il m'a dit aussi que ça prendrait du temps, entre le premier essai et le moment où je pourrai les gérer seule. On prendra rendez-vous pour tout ça quand j'irai porter mes lunettes, c'est chouette. Et aujourd'hui, j'ai reçu la confirmation de l'arrivée de mes nouveaux verres, c'est rapide. Mais comme il faut environ deux heures pour le montage (souvent moins, mais c'est la marge qu'ils prennent) j'irai samedi et j'en profiterai pour faire un tour en ville.

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