Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tentative
Derniers commentaires
8 juillet 2008

Rogne du lundi, mais week-end à Paris

Ce week-end, nous sommes "montés" à Paris comme on dit, pour voir Maz et son ch'tiot. Au départ, on espérait croiser à cette occasion quelques vieux roublards de la RDJ, mais on doit avoir mal choisi notre date, la plupart des enthousiastes d'il y a trois mois ne sont pas venu, certains ayant même disparu sans laisser de traces entre les deux. Mais bon, m'en fous, j'ai eu ma Maz pour moi toute seule ou presque du coup. Ou presque parce que quand même, on était trois a être venu, les trois Suisses (rien à voir avec l'enseigne). Et aussi parce que le petit, même s'il est loin de causer et s'il ne se déplace pas par lui-même pour le moment, prenait une place folle. On a donc débarqué samedi en début d'après-midi dans une banlieue de la capitale après avoir été récupéré au passage gare de Lyon par Cego. C'est fou, c'est la première fois je crois que j'ai un peu de mal à m'orienter dans le dédale des sous-sols, sûrement l'effet "je suis avec quelqu'un qui connaît, donc je suis sans réfléchir". Maz est venue quasi en courant nous récupérer à la gare et là, on a entamé la marche jusque chez son père. Heureusement pour Abe, ce n'était pas trop loin, mais avec un claquage, forcément c'est dur quand même.

Du coup après, on a plus bougé de la maison (oui oui Maz, y'aurait du taf, beaucoup de taf ;-) ) mais c'est pas grave, y'avait le jardin, il ne pleuvait pas et de toute façon, dès qu'on déplace le môme, tout devient compliqué. Alors, on a mangé du rôti et plein d'autres trucs, on a blablaté, on a mangé du chocolat, on a causé, on a bouffé des pâtes avec le reste du rôti, on a rediscuté, on a dormi, on a petit déjeuné, causé et remangé avant de repartir, et pas mal regardé le petit manger aussi, un chouette week-end non? Faut dire, ça faisait bien un an qu'on ne s'était pas vu, donc on avait de la t'chatche à rattraper. Et puis, même si les blancs sont rares (surtout quand Cego est là) au pire, y'avait toujours Surexcité 1er comme sujet de conversation tout trouvé. Bon, alors pour faire court, l'avenir de la RDJ est roux, qu'on se le dise. Il profite bien des mamelles de sa mère et du coup, il a le cuissot généreux et enfin, absolument immanquable dès qu'on le voit, il a plein de cheveux qui forment une magnifique banane naturelle, ou une crête si on aime mieux les punks que le rock'n'roll. Et j'ai essayé, impossible de la rabattre, ça reste en l'air vraiment tout seul, avec la bouclette en haut et tout. Il est un peu chouineur, un peu charmeur (ah les grands sourires des tout petits) et il est très réveillé pour son âge aussi. Et avec des parents pareils, à mon avis, il aura de quoi alimenter un blog sans soucis quand il sera grand où il pourra s'étendre sur le traumatisme d'avoir été obligé dès l'âge tendre de porter un t-shirt Che Guevara. Maz, gaffes toi, à force de le vouloir de gauche, qu'il ne vire pas droitiste à l'adolescence contestataire, hihi.

Donc, on est reparti dimanche après-midi, en se promettant de se revoir bientôt (la prochaine fois, je tâcherai de ne pas arriver les mains vides de cadeaux pour mon filleul rdjien quand même) et même que l'escrimeur a dit qu'ils viendraient volontiers nous voir en Suisse, ce qui serait très très cool. Bon, Maz l'a dit aussi, mais depuis le temps qu'elle me le promet, je ne sais pas si je dois encore la croire, j'avoue. M'enfin, viendez quand vous voulez la Mazettefamilly, y'aura toujours de la fondue et un lit pour vous à la maison.

Au retour, j'espérais dormir dans le tgv, comme ça m'était arrivé un peu à l'aller, pour compenser une nuit un peu courte. Mais rien, nada, que pouic. J'ai réussi à avoir le gros coup de barre dans le RER (une demi-heure de trajet, pas assez pour s'endormir) et après, plus rien. Bon, je sentais bien que quelque chose m'échappait de peu, je tournais autour, je sentais quelques fois mes paupières s'alourdir un peu et puis… la ventilation de la clim se remettait en route et c'était fini. Faut dire, frileuse comme je suis, impossible de m'endormir quand j'ai froid. Et n'en déplaise à la SNCF, 18° ou 19° dans un wagon, ben c'est pas assez, merde. On est assis et on fait rien en tant que voyageur, alors pourquoi tant d'acharnement, hein, j'vous d'mande un peu, nan mais. Pour finir, c'est devant ma télé au moins deux heures après le retour que j'ai calé, ratant la fin du truc que je regardais.

Et puis lundi, ben, comme tous les lundis, départ pour le boulot. Je devais voir ma cheffe, ça m'arrangeait. J'ai pu lui parler d'un petit problème que j'avais, une sombre histoire de politesse et de respect que franchement certains ben ils ne s'étouffent pas avec. En gros, on me remercie d'être intervenante pour une formation sans jamais m'avoir préalablement demandé mon avis. On m'informe donc en substance que tel jour, je bosse pour eux (et eux, c'est pas mon employeur habituel hein, ni même la confédération, c'est une boîte privée). Et j'ai découvert ça la semaine dernière, en épluchant une invitation à ce cours après que la lettre d'accompagnement, bizarre, m'a mis la puce à l'oreille. Bon, comme mon nom est mal orthographié, je pourrais à la limite prétendre que ce n'est pas de moi qu'il s'agit, non? Après demande à mon chef, ma cheffe m'a fait savoir que si je pouvais le faire (temps et compétences) ben il fallait que je le fasse. Et elle m'a confirmée qu'elle et mon chef trouvaient aussi cette histoire invraisemblable et foutage total de gueule. Forte de cette réponse, j'ai choppé mon téléphone pour doucher un coup l'indélicat sous une cascade de politesse glaciale quand… j'ai eu au bout du fil le répondeur. Ils ont envoyé la semaine dernière une brochure d'inscription imprécise et fausse, ainsi que des lettres remerciant les intervenants et cette semaine, hop, ils sont partis en vacances. Jusqu'au 4 août. Y'en a vraiment qui s'emmerdent pas. J'ai hésité et puis… j'ai envoyé un mail, comme recommandé sur le répondeur "en cas d'urgence". Mail court et sec, très sec. Mais pas insultant, interrogatif légèrement cynique on va dire. Le pire dans toute cette histoire? J'ai horreur de ce genre de situation, le mail a donc été pénible à écrire et non défoulatoire. Donc, ils se plantent et je trinque doublement. Pour l'instant, je n'ai pas eu de nouvelles, prochaine étape, voir si mes exigences en matière d'horaires ont été entendues, parce que, cerise sur le gâteau, j'ai un truc que je ne peux ni annuler ni déplacer ce jour là, évidemment.

Bon, sinon, dimanche soir j'ai eu un sms de Marie, qui va très mal. Elle est en vacances depuis hier pour un bon mois mais m'a dit que franchement, elle hésitait à retourner au taf après. Je dois la voir demain, et probablement qu'on va fixer d'autres rendez-vous à moins qu'elle ne parte loin pour les vacances. Je sens que je vais m'en prendre "plein la gueule" par empathie avec elle, je redoute les dernières inventions de ses salauds de collègues et du type qui lui a fait du gringue pour jouer ensuite au chat et à la souris avec elle. Elle devait le voir la semaine passée, j'ai oublié de lui demander comment ça c'était passé, je suis une mauvaise copine. Ce qui me pèse un peu sur le moral, mais moins que mon impuissance à l'aider autrement qu'en l'écoutant.

Publicité
Commentaires
L
Je vote pour la balade, mais allez, on peut prendre mioche 1er avec, ça me dérange pas moi. Et on laisse Cego et Abe à la garde de l'escrimeur ;)
M
Yo ma belle!<br /> oui, ça a été dur avec le mome, je suis pas encore completement rodée...La prochaine on fera mieux!mais je suis contente d'avoir pu discuter avec toi serieusement, c'est tout aussi bien que de déconner et rigoler (et c'est parfois plus important...)<br /> en tous cas ça m'a fait super plaisir, la prochaine fois on laisse le mome à cego et on part en ballade!
Tentative
Publicité
Archives
Publicité