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Tentative
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27 février 2008

Mélange des genres

Une succession d'événements en ce moment, des semaines à la fois vides et chargées, des mots plein la tête avec de la lecture comme plus depuis longtemps et tout ça qui s'agite dans mon crâne, comme des vagues, ça clapote contre mon manque de motivation pour tout et rien, sans parvenir vraiment à l'éroder.

Il y a eu une cassée de noix, plusieurs heures chez mon frère à extraire des cerneaux et à papoter avec des personnes d'horizon divers. Malgré le mal aux mains et aux épaules, j'ai adoré ça. S'occuper les mains utilement, et ça demande plus de concentration qu'on pourrait le penser de sortir l'amande de sa coque, et passer du temps en bonne compagnie, c'est vraiment un plaisir rare. Week-end doublement plaisant d'ailleurs puisqu'en plus de cette découverte de la cassée de noix, Cego est venu passer un moment dans nos pénates, notamment pour une soirée spéciale de l'autre côté de la frontière, au pays des loups, des saucisses et des restaurants qui ouvrent à 19h le samedi soir. Beaucoup de causette là aussi et une rentrée mémorable sous les étoiles…polaires.

Par contre, après ces deux jours lumineux de rencontres et d'échanges, on pourrait croire que mon karma a voulu me prouver que c'est super, certes, mais tout à un prix. Le lundi après-midi, tout à coup, un sentiment de malaise monte. Je me force à quand même aller faire les courses puis en rentrant, je saute sur mon bon vieux thermomètre (enfin, mon nouveau bon vieux, à colonne, les électroniques, c'est nul, j'ai testé et j'arrivais même pas à avoir une température normale (soit 36,5 en externe) alors que j'avais de la fièvre, bref) et là, 38°. Bon, c'est mal barré. Le lendemain matin, pas question d'aller bosser avec 39°, mal partout et la tête comme un ballon de rugby après une finale Angleterre Nouvelle-Zélande. De prime abord, je pars sur un "comme d'hab, paracétamol, thé et rester au pieu, dans deux jours ça ira mieux". Sauf que mauvaise surprise, la journée s'étire sur une note nauséeuse, seul le fait que je sais la déshydratation dangereuse en cas de fièvre me permet de me forcer à boire mon thé. Pas bon tout ça, mieux vaut appeler le toubib. Chance, y'a eu une annulation, rendez-vous dans trois quarts d'heure. Il me rassure, me dit que la nausée vient peut-être d'une petite réaction à un médoc pris à jeun, m'enjoint à manger quelque chose sinon ça risque d'avoir du mal à passer et me colle un arrêt de travail jusqu'à vendredi sans même me demander mon avis (en fait, il l'avait fait direct avec le week-end, mais ça ne m'arrangeait pas d'être théoriquement bloquée à la maison samedi, donc, il a accepté de le limiter au vendredi). Vu mon état, je ne proteste en tout cas pas. Annulation de l'invitation du lendemain soir (je ne vais pas filer ma grippe à dix personnes non plus) et c'est parti alors pour trois jours de chouchoutage intensif de ma petite personne. Heureusement, les nausées et surtout l'atroce faux goût dans ma bouche ne durent pas (mardi soir, j'ai pas réussi à finir mon assiette, première fois depuis, pfiou, longtemps) et je peux profiter un peu de ce temps passer à guérir pour bouquiner et rattraper mon retard en visionnage de trucs enregistrés.

Samedi, c'est en plutôt bonne forme que je passe chercher Romane pour aller installer deux trois trucs pour la salle d'apéro du mariage de Sabrina. Tout se passe à merveille jusqu'à l'arrivée de la responsable du buffet qui veut tout changer à ce qui avait été décidé, le tout sur un ton à la limite de l'impolitesse. Hé oh, on est pas des larbins, mais des amies de la mariée, alors on se calme, merci. On décide de la laisser finir d'installer à sa guise, c'est pas que mais il se fait tard, on va pas rester plus hein (sinon va y avoir un meurtre, Romane commence à monter dans les tours). Retour à la maison pour une petite pause avant de se changer pour aller à l'église et là, mauvaise surprise, la tête qui semble vouloir exploser, sinus en folie, je déguste et je me sens misérable, la tête en bas et les yeux qui semblent pulser dans leurs orbites. Heureusement, la crise passe rapidement (merci paracétamol chéri) et je peux me changer sans avoir l'impression que je vais mettre des morceaux de crâne partout si je bouge trop. On est un poil en retard à la cérémonie, les cloches sonnent déjà alors qu'on est encore dans le parking. Bon, on sera pas les derniers non plus, de loin pas. Le culte est un peu long, pas réussi à savoir si c'est catho ou protestant, mais c'est pas grave. On chante quelques trucs et j'ai une casserole enthousiaste derrière moi, je pouffe un peu. En plus, le fils de Romane, juste devant nous, a de la peine à se tenir tranquille et fait plein de remarques sur tout du haut de ses deux ans. Après ça, sortie de l'église, photos (rapido, ça caille, heureusement qu'il fait grand beau) et apéro. C'est bon mais la disposition finale des tables par Miss j'ordonne ne facilite pas la circulation des gens. Du coup, certains ne verront pas grand chose du buffet. On passe ensuite dans la salle du souper, les trois endroits (église apéro et banquet) se trouvant à moins de 100m les uns des autres, c'est assez agréable. Fresque militaire au mur, un peu bizarre pour un mariage mais sinon, l'endroit est très bien. On apprend alors que la petite animation qu'on a décidée de faire entre copines de la mariée va passer en tout premier, avant même l'entrée. Bon, heu, on se dépêche alors. Heureusement tout le monde comprend ce qu'il se passe, le marié participe et y met du sien bref, tout se passe bien. Sabrina nous rediras ensuite qu'ils ont beaucoup apprécié, l'un comme l'autre, c'est cool. Suite de la soirée sans histoires, le repas est très bon, le service efficace, les animations s'enchaînent sans trop ni trop peu, on chante beaucoup, accompagné ou non (guitare ou accordéon). Il y aura peut-être juste le montage photo à la fin du repas qui sera un peu… long et qui sentira un peu trop le "je découvre photoshop et je mets plein d'effets de transition à la con qui mettent deux plombes à s'afficher". A proscrire totalement notamment, la rotation de photo "personnage à gauche puis à droite" (rotation horizontale), ça donne limite la nausée. Enfin, un peu de musique, un peu trop fort pour moi, je passe mon tour. Mon chéri par contre, avec un petit verre dans le nez, s'éclate bien sur la piste lui. Ça finit pas trop tard, la salle devant être rendue vers deux ou trois heures.

Le lendemain, ce sera quand même le grand rien, plus l'habitude de me coucher si tard (et surtout de me réveiller ensuite à neuf heures, impossible de me rendormir, grr). La semaine suivante, c'est la reprise du boulot, pas envie mais bon. Et devant l'obstination de mon sinus sub-orbital gauche, avec irradiation peri-orbitale, dentalgie et otalgie (je me la pète si je veux), à me faire souffrir le martyr une à deux heures par jour, c'est retour à la case toubib et antibiotiques pour dix jours, joie. Depuis, une soirée un peu surréaliste chez Marie où j'ai une fois de plus échoué à ne rien commander et où j'ai croisé un ancien copain de classe d'école d'ingé et repport de l'invitation annulée pour cause de grippe à ce soir. On sera huit plus un bébé, ça promet.

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Commentaires
L
C'est la deuxième fois que Chondre passe ici, si ça c'est pas la classe! Merci Chondre, un jour peut-être, je vaincrai ma timidité et te laisserai un mot chez toi. Quand à l'huitre, paix à son âme visqueuse, l'antibio en est venu à bout je crois, vive la médecine moderne.<br /> <br /> Ma Maz, non la rdj n'est pas totalement morte, juste en phase terminale, mais certains bougent encore un peu. On t'attends toujours sur le t'chat d'ailleurs.
C
Ben oui, tu as raison de te la peter. Quand on a une huitre dans le nez, on se la pète, un point c'est tout.
M
Tire au flanc!!!<br /> Bon, ça va mieux depuis le temps, hein?<br /> Ici ras, gros bide et poches de sommeil.<br /> Dis, ils sont tous morts à la rdj???<br /> J't'embrasse!
Tentative
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