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9 mars 2006

Plus blanc que blanc

Ou la famille, nourris, logés, blanchis.

Vive les vacances, plus de pénitences, le boulot au feu et les agriculteurs au milieu. Blague à part, j'en avais (et j'en ai de nouveau, ça revient vite) franchement marre de ces gens qui parfois semblent n'avoir reçu des neurones que pour inventer des trucs pour m'emmerder. M'enfin, le jeudi soir, j'ai claqué la porte sur tout ça, du moins je le croyais. Vendredi, une petite grasse matinée et, jetant un œil torve sur l'état du ciel, je prends mon téléphone pour appeler maman. On avait plus ou moins prévu d'aller faire du ski, mais le temps et la flemme aiguë n'étant pas de cet avis, on a fini par convenir qu'on avait bien assez de choses à faire dans cette courte journée sans perdre de temps à des activités aussi ludiques que futiles. Bref, on pas eu le courage, pas beau pas bien. J'ai donc replongé pour un court moment dans mon état larvaire favori. Mais alors que je rassemblais mes forces (depuis deux bonnes heures et pour une petite heure encore) pour me motiver à me mettre à mon ménage, mon natel se met à sonner, dans la chambre, alors que je suis au salon. Forcément, j'hésite, mais vu le bruit qu'il fait (j'ai opté pour une sonnerie genre "téléphone rétro" ou le bon vieux "DRING" strident d'époque) je me lève et me précipite vers l'engin. En plus, c'est pas souvent qu'on m'appelle, manquerait plus que ce soit important. Je décroche et… déconvenue. Déjà, le goujat au bout du fil se goure de prénom (on se sent aimé) mais en plus il m'appelle… pour une histoire de boulot! Un dossier chiant, où j'ai déjà été échaudé par un accueil façon banquise du gars qui devrait régler le truc. Franchement, normalement je l'aime bien le type qui m'appelle, mais là, me déranger pendant mes vacances, sur mon portable pour un truc ou je ne peux pas grand chose et il le sait, je l'aurais volontiers étranglé. Je suppose qu'il a du faire ça pour me culpabiliser, surtout vu son "je tenais à t'en informer hein, juste que tu saches" à la fin de la conversation. Autant dire qu'à peine le natel raccroché, il s'en est pris pour son grade, ainsi que le crétin qui n'arrête pas de faire des conneries en nous narguant et le connard qui ne veut rien faire là-contre. Un bon moyen de commencer ses vacances, j'vous jure. Bref, comme il faut toujours voir le positif des choses, je me suis défoulée sur le tartre et les miettes toute l'après-midi, ce qui le soir venu m'a laissée crevée et toujours vaguement en rogne mais dans un environnement impeccable au moins. Le lendemain, ce n'est pas sans une petite appréhension tenace que je suis montée dans la voiture pour, une fois les courses faites, aller récupérer à la gare le sieur frangin de mon chéri et sa moitié. Bien sur, je sais que l'on s'entend bien et toutes les occasions où nous nous sommes vus se sont très bien déroulées, mais là, passer une semaine ensemble, ce n'est pas comme un souper, une soirée et au revoir. Et puis, c'est les vacances tout de même, s'agirait de ne pas en sortir plus fatigués qu'à l'entrée. Bref, on les récupère à la sortie du train, l'air plutôt en forme malgré leur long voyage. Retour à la maison, les premières questions fusent, ils veulent tout savoir sur la Suisse, la neige et la fondue, à peu près dans cet ordre. À la maison, on range, on s'installe et on finit…devant un match de foot… ça commence bien. Bon, c'est vrai que ça aura eu l'avantage de leur laisser le temps de s'installer et de se reposer un peu. Le souper quand à lui sera suivi d'une longue discussion, la conversation qui a démarrée doucement se faisant plus animée à mesure que les sujets qui fâchent beaucoup en ce moment et principalement le boulot des uns et des autres sont mis sur la table. On sent beaucoup de tension de leur part et ils s'épanchent comme pour évacuer tout ça au plus vite.

Premier jour, lever tardif (comme le couché d'ailleurs) et vague gueule de bois largement plus due à la fatigue et au stress accumulé qu'à l'alcool. On petit déjeune solidement, faut dire que vu l'heure, c'est autant le petit dèj que le dîner. Vient ensuite la question à mille points, que faire de la journée? On opte finalement pour une petite promenade en voiture qui est censé nous amener là où se trouve le soleil mais une fois arrivés, il semble bien que la webcam a menti, le gris est partout. Tant pis, la neige elle est là, on part donc à pied faire le tour d'un petit lac qu'on ne devine qu'à peine sous la neige et la glace. On y croise peu de monde, mais la bêtise de certains compense la foule. En effet, certaines sont assez tartes pour aller se promener dans trente centimètres de neige ainsi que sur un lac gelé à leur d'autant plus grand risque et périls qu'elles sont… en hauts talons… m'enfin, aux innocents (inconscientes?) les mains pleines, elle n'est pas passée à travers la glace, son chiard intrépide "t'as vu maman y'a des flaques sur la glace!" non plus. Par contre, je parie que ses pieds congelés dans ses chaussures légères lui ont servi de leçon, sinon c'est qu'elle est décidément irrécupérable. Bref, y'a vraiment des taguenets en liberté des fois. Bon, c'est vrai, on avait pas l'air beaucoup plus malins quand, un peu plus loin, on tentait de faire des glissades sur le dos mais nous au moins, on ne prenait pas des risques inconsidérés. Ceci dit, sur le trajet du retour à la maison, le calme a régné dans la voiture, marcher trois kilomètres dans la neige, c'est épuisant. Une bonne première journée donc.

Lundi devant être le seul beau jour de la semaine, on a tenté de se lever un peu moins tard pour en profiter. C'est donc bien lestés d'un solide déjeuné et relativement tôt que nous nous sommes pointés dans le magasin de location de matériel de ski de fond. Je n'aurais jamais pensé que louer ce type de matos pouvait prendre autant de temps mais c'est vrai que ma précédente expérience remonte à plus de dix ans et je n'avais pas été très attentive sur le moment, je dois bien avouer. Ceci dit, le sourire de la demoiselle et le temps consacré à notre petit confort a été très appréciable. C'est donc nanti de skis, de chaussures et de bâtons adéquats que nous sommes partis, avec plus ou moins d'enthousiasme, découvrir les joies de la randonnée à ski par un beau jour d'hiver. Première constatations, le confort des chaussures de ski de fond n'a rien à voir avec celui des lourds souliers de ski de piste, ces chaussures forcément souples sont de vrais chaussons. Deuxième constatation, si l'habitude des skis même de piste est apparemment un avantage, garder son équilibre sur des lattes n'est pas simple du tout. La combinaison des skis longs, étroits et sans quarts avec le talon libre et le peu de tenue de la chaussure sur le ski en font un exercice de style qui tient parfois un peu du n'importe quoi, le genre avec les genoux qui flanchent et les bras qui volent dans tous les sens. M'enfin, après une prise de contact (s'étendant parfois à la piste) finalement assez courte, nous voilà partis pour le but de notre parcours, le bistro potentiellement ouvert du coin. La demoiselle à la location nous avait dit qu'il fallait environ trois quarts d'heure aux débutants pour y arriver, ça nous semblait un objectif raisonnable. Une fois arrivé, après quelques chutes et quelques arrêts contemplation (ciel bleu profond, paysage blanc immaculé) nous avons surmonté la petite déception d'avoir mis une heure dix pour faire ledit parcours devant un bon sandwich dans le bistro heureusement ouvert. Après avoir repris des forces et vu les nuages qui s'accumulaient traîtreusement, on a décidé de prendre au plus court et de profiter du reste de soleil pour aller visiter un peu la ville. Le retour, plus difficile à négocier puisqu'en pente, a néanmoins été nettement plus court : plus d'une heure à l'aller et… vingt minutes au retour! Heureusement que j'étais devant, je n'aurais pas voulu que les autres voient mon air ahuri quand j'ai constaté qu'on était déjà arrivé. Bref, après une dernière pause pose (devant l'appareil photo) on a rendu le matos et on est retourné à la maison se changer avant de descendre en ville. On a bien fait d'ailleurs, il faisait froid mais au moins, on a pu profiter du soleil pour admirer le paysage. De retour à la maison après avoir fait quelques courses, j'ai préparé l'indispensable fondue, celle à laquelle aucun de nos visiteurs ne peut échapper (sauf peut-être ceux qui n'aiment pas ça, on est pas sadiques à ce point là quand même). Ce n'était visiblement pas le cas des deux présents, si j'avais mis le solde du paquet, je crois qu'on l'aurait fini quand même sans problèmes. M'enfin. Comme la veille et l'avant-veille, ça c'est encore terminé tard par une longue discussion, c'est donc agréablement fatigués par notre journée au soleil que nous avons rejoint nos plumes.

Mardi, épuisés par tant d'efforts on a… heu… rien fait. Sauf bouquiner pour tous et faire la sieste pour certains, de vraies larves. D'ailleurs, on a eu tellement mauvaise conscience que ça nous a poussé à nous bouger le soir pour aller au ciné malgré les conditions météo un peu extrêmes. Bon, c'est pas la première fois, de loin pas, que je roule sur la neige, mais c'est pas souvent que je le fais avec trois passagers dans ma titine. Ben ça change la donne. Sur le pont pas loin de chez nous, je ne faisais pas trop la maline, je sentais bien que si la voiture commençait à partir toute seule, je n'avais plus qu'à attendre que la glissière nous arrête. Impression renforcée quand j'ai réalisé que les phares que je voyais en face de moi n'étaient pas sur une voiture venant en sens inverse, mais bien d'une voiture arrêtée en sens inverse sur la piste de gauche, le type avait fait un joli tête-à-queue. Et en plus ce gros crétin était debout sur la route à côté de sa caisse (le genre chère et puissante d'ailleurs) sur la voie libre. Faut-il être con, il devait pourtant avoir compris que je ne pouvais en aucun cas freiner ou mettre un coup de volant pour l'éviter. J'avoue, j'ai bien failli fermer les yeux en attendant que ça passe. Et je m'en veux un peu aussi, j'ai dit un truc pas très gentil à "belle-sœur" parce qu'elle me parlait de plein de trucs (avec une voix de gamine faite exprès) et que ça m'énervait un chouillat vu que je me concentrais sur la route. M'enfin, on est arrivé en ville sans encombre et même à l'heure pour le film. Très chouette le film d'ailleurs, walk the line en VO, je conseille. Même si à ma grande honte, je ne connaissais qu'une seule des chansons de Johnny Cash, ça m'a beaucoup plu. Et chapeau aux deux acteurs qui interprètent eux-même les chansons. Et heureusement, le retour en voiture a été moins périlleux que l'aller.

Mercredi, jour férié dans le coin, les magasins étant fermés, on a décidé de s'exiler pour voir s'il faisait plus beau ailleurs. Pari en partie réussi, on a pu profiter un peu du soleil au bord du Léman, admirer la vue depuis Glion et contempler le château de Chillon (sic) sous la neige. La visite du château nous a pris une bonne heure et demi et on s'est un peu gelé les pieds (bon sang, ils devaient se cailler les miches en hiver dans ce genre de coin) et les mains. A part ce léger inconfort et le fait qu'un donjon, c'est très très haut quand on a le vertige, tout le monde était content de la visite, le coin est superbe et les bâtiments très bien conservés. Petit bémol tout de même, ça manque parfois un peu de fiches explicatives (genre "c'est quoi ça?" "un Morgenstern, à moins que ce ne soit une masse d'arme…"). Et puis, mon chéri et moi avons pu tester nos passeports musées tout neufs qui devraient à l'avenir nous motiver à nous bouger le cul le week-end pour aller voir quelque uns des 400 musées dans lesquels nous pouvons désormais entrer gratuitement. Vu qu'il recommençait à neiger, on a pris l'option "retour de jour" plutôt que de trouver un resto sur place et de galérer pour rentrer de nuit sous la neige. Heureusement (vu l'état du frigo) tous les restos autour de la maison n'étaient pas fermés et ça c'est terminé, comme de juste, par un bon gueulton.

Jeudi, journée tranquille, le frigo ayant subis les assauts de quatre affamés durant plusieurs jours, une petite recharge s'imposait. Direction donc notre centre commercial favori, celui où l'on sait où sont les choses depuis le temps qu'on y va. J'avoue, je me suis bien marrée quand même, nos deux invités sont arrivés là dedans comme des gamins lâchés dans un magasin de jouets. Rien que dans le premier magasin, on a eu le temps de faire deux fois le tour et de s'interroger 10 bonnes minutes sur l'opportunité d'acheter un tableau à notes qu'on ne peut fixer nul part et même comme ça, quand on les a retrouvés, ils n'étaient même pas encore arrivés jusqu'au rayon qui les intéressaient. Du coup, on a décidé de se séparer pour les laisser découvrir un max de choses pendant que nous allions plus prosaïquement faire le plein de bouffe. Afin de ne pas perdre trois heures à leur courir après, on leur a confié un de nos deux natels et on les a regardés se perdre immédiatement dans les rayons du magasin le plus proche. Sur ce, quelques minutes à peine après les avoir perdu de vue, je reçois un SMS de maman qui nous propose un verre au coin du feu et une raclette (demi-meule) pour le lendemain soir "si ça vous dit". Moi et mon chéri, ça nous dit bien, mais les deux autres? Bon, vu qu'ils ont un natel avec eux, on va leur passer un coup de fil pour leur demander. 15 sonneries dans le vide plus tard et d'un commun accord, mon chéri, n'écoutant que son courage, part à leur recherche dans tout le magasin pendant que je fais les emplettes. Il me retrouve un gros quart d'heure plus tard, bredouille. Tant pis, ça attendra qu'on les retrouve, toute façon ils ne vont pas rentrer à pied. Finalement, la réponse sera oui (oui, je sais, on s'en doutait, mais loin de moi l'idée d'imposer ma famille à qui que ce soit, j'aime mon libre arbitre, je le laisse donc aux autres) et c'est tout content de leurs achats que nous reprenons le chemin de la maison. Durant le trajet, "belle-sœur" insiste, encore et encore pour que nous allions faire de la luge (enfin, du bob) là tout de suite. Comme l'expédition courses était aussi destinée à acheter des minis bobs, on ne peut que dire oui. Donc, dès les courses rangées, les pantalons changés, un vase cassé et le demi-litre d'eau épandu dans le salon épongé, nous repartons, les bobs sous le bras trouver une pente propice. Ce qui est chose faite pas loin de la maison. Au passage, le canton n'a pas encore compris l'intérêt touristique des pistes de luge, il n'y en a qu'une seule d'officielle et elle n'est ni longue ni très attrayante, m'enfin. C'est donc sur un terrain privé et dans la neige fraîche que nous faisons nos sillons. Ben le bob, c'est rigolo mais c'est crevant. Et puis on se met de la neige partout aussi. Donc, un gros quart d'heure après avoir commencé, on prend déjà le chemin du retour, épuisés mais heureux, le visage rougi par le froid et les fesses tannées par les bosses.

Vendredi heu… rien, si ce n'est un bon DVD dans l'après-midi, mais il faut dire que la pluie poussée contre les vitres par 80km/h de vent n'incitait pas vraiment à aller folâtrer dans la campagne. Au programme "de battre mon cœur…" avec Romain Duris. Ben je ne sais pas si c'est le moment qui n'était pas "le bon" pour moi, mais je n'ai vraiment pas accroché. En fait et pour être honnête, je me suis même un peu ennuyée durant le film, seule la jeune asiatique m'a plu (en particulier la scène où elle insulte ses ancêtres sur vingt générations dans sa langue), le reste m'a semblé lourd et mal ficelé. Peut-être n'y ais-je pas vu ce qu'il fallait voir, ou peut-être en attendais-je trop, je ne sais pas, je peux juste dire "dommage". Après cette rencontre ratée (pour moi), départ vers un magasin de fleurs, nos invités ayant décidés d'en offrir à maman pour la remercier de son invitation. Après un premier détour pour ne pas prendre une route fermée la veille mais sournoisement réouverte entre temps, le trajet entre la gare et chez les parents s'est avéré un peu plus mal pratique que prévu, un trolleybus s'étant mis en travers de la route pour une raison inconnue. Heureusement, comme c'est arrivé tout près de mon taf, je connaissais bien le quartier. Ensuite, soirée tranquille et bien arrosée, le bilan s'est soldé par quasi une bouteille par personne, autant dire que l'ambiance n'était pas trop morose. J'ai même profité de la soirée pour surmonter un de mes préjugés et goûter de l'ail à l'huile et aux fines herbes et finalement, les préjugés c'est mal et l'ail comme ça, c'est très bon et ça n'a même pas tellement le goût d'ail. Bref, c'est repus et un peu joyeux pour certains que nous avons repris (avec moi au volant, forcément) le chemin de la maison et de nos lits pour cette dernière nuit de présence de nos deux invités.

Samedi matin, réveil exceptionnellement tôt (il était bien 9h quand même) et constat qu'apparemment, une épidémie d'insomnie a touché tout le monde sauf moi aux alentours des trois heures du matin, la tempête peut-être…en tout cas, toute la neige a fondu et il fait gris. Ensuite, gros petit déj, pour rester dans le ton, rangement des dernières affaires et hop, on met tout dans le coffre et c'est partit pour la première étape du voyage. Après les avoirs laissés à la gare, nous rentrons dans l'appartement soudain plus grand mais à nouveau intime, ce dont nous nous empressons de profiter d'ailleurs.

Dimanche rien, consacré juste à un bon larvage pour réinvestir nos pénates après leur "envahissement" provisoire. En fin de journée, coup de fil aux voyageurs pour savoir comment c'est passé leur retour vu les conditions météo difficiles sur la France ce week-end. Effectivement, le trajet ne s'est pas déroulé sans heurt et s'ils sont bien arrivés à destination, c'est tout de même avec la bagatelle de trois heures de retard sur l'horaire prévu. De notre côté, on leur signale que la neige est déjà de retour, après seulement un jour d'absence. La tempête de la nuit en a déposé presque 20cm d'un coup.

Lundi, j'avais pris congé histoire de profiter encore un peu de mes vacances. Vu les chutes de neige récente et le fait qu'une sortie de ski avait été annulée le vendredi du début de mes vacances, rendez-vous était pris à onze heures avec maman pour aller cette fois si mordicus faire quelques pistes. Debout vers neuf heures, je jette un œil prudent dehors pour constater que, oh miracle, le ciel est bleu pur. On ne peut pas rêver mieux, de la neige fraîche, personne sur les pistes (on est lundi) et du soleil. Mais le temps n'est qu'un petit polisson et quand maman arrive pour me chercher, il fait gris et quelques flocons commencent à tomber. On hésite un peu, mais quand même, on est là pour ça alors je descends quand même mes affaires dans la voiture et on part pour les pistes, à 20 minutes de la maison. Durant tout le trajet, le temps ne cesse d'empirer, les flocons se font plus gros et plus nombreux, on se demande de plus en plus si ça vaut vraiment la peine. Une fois sur place, on hésite encore, se demandant si ça vaut la peine de chausser les skis. A coup de "on en fait au moins une, on est là pour ça et puis le temps peut rechanger" on finit devant la caisse, skis aux pieds. Dans le doute, on prend une carte à points, valable deux ans et transmissible, comme ça si vraiment c'est trop pourri, on pourra au moins revenir une autre fois. Première montée, juste de quoi prendre un autre téléski et premiers virages sur la piste… merde, dommage qu'il fasse moche, la neige est superbe. Et puis, on attaque le deuxième téléski, nettement plus long. Et là… miracle, le temps d'arriver en haut, une éclaircie, bientôt suivie par une autre. Puis, on voit apparaître une grande trouée bleue dans le gris du ciel, juste au-dessus de nous! Résultat, un temps tout à coup splendide, avec des conditions de ski idéales en tout point. Ça a duré presque deux heures. Ensuite, la neige est revenue et s'est installée pour de bon. Comme la carte à point arrivait au bout, on a fait une ou deux descentes encore sous la neige et puis comme on a rien à prouver à personne, on est rentré manger un truc à la maison. Enfin, pour finir mes vacances en beauté j'ai… fait la vaisselle… et ensuite, j'ai larvé, tranquille dans mon canapé. Bilan, depuis lundi j'ai mal dans les mollets, vive le ski.

C'est quand déjà les prochaines?

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Commentaires
B
ça sent l'hyper activité tes vacances... Neige + fromage fondu, vous êtes des grands maîtres!
Tentative
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