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29 octobre 2008

Voyage troisième partie, USA nous voilà

Mardi matin, le réveil sonne à 5h, on décide de zapper le petit déj de 6h, on doit encore rendre la voiture et trouver où, quand, comment pour tout le reste. On trouve le chemin pour déposer la voiture, on la rend sans difficultés et après, on marche un demi-kilomètre dans le parking pour arriver à l'aéroport. On passe au check-in, je demande s'il y a une boîte aux lettres quelque part et je me fade toute la salle des check, aller-retour, pour en trouver une. Une fois les cartes expédiées, je retrouve Abe et on passe la douane. Ou plutôt, on tente de passer, mais on avait omis de nous dire que le papier qu'on nous avait remis au check, c'est là qu'on en aurait besoin. Tant pis, on fait comme tout le monde, on remplit ça où on peut, comme on peut, devant un employé heureusement compréhensif. On continue, toujours avec nos valises déjà étiquetées, et on se retrouve à l'immigration. Là encore, aucune indication de ce qu'il faut avoir rempli, ni de comment le remplir. Heureusement, une dame de la sécurité compatissante nous offre de nous installer sur un comptoir libre un peu plus loin. Mais évidemment, comme leur bidule n'est pas clair, je n'arrive pas à croire qu'on nous demande d'écrire trois fois la même chose. Et pourtant si, comme on le découvre une fois devant l'officier d'immigration, qui, grâce à dieu, est du genre patient. Après avoir pris nos empreintes (les deux index) et des photos, on nous laisse enfin continuer, et c'est là qu'on confie nos valises à un tapis roulant. Cette fois, c'est la sécurité qu'on doit passer et pour la première fois, on me demande d'enlever mes chaussures et on fouille mon sac à main. Enfin c'est l'attente, puis l'avion, puis Chicago, où nos bagages, contrairement à ce que l'on m'avait dit, font le transfert sans nous. Chicago où le mot grand est un peu petit, on ne voit qu'une toute petite partie et c'est déjà très fatigant. L'attente est longue et je tape sur mon palm le récit des deux derniers jours, soigneusement, et au moment où je veux enregistrer, fatal error, je perds tout ce que j'ai écris depuis plus d'une heure. Enfin, le deuxième vol est annoncé. Comme dans le premier, on a pas des places voisines, mais cette fois-ci, on n'échange pas et on fait le voyage chacun de son côté. Je suis contre une fenêtre au dernier rang, c'est bruyant, mais la vue est imprenable, j'en profite d'ailleurs pas mal. A 16h et des poussières, c'est l'arrivée. L'aéroport de Jacksonville n'est pas immense pour les USA, mais dieu, quelle place perdue! On retrouve nos valises puis on trouve l'agence de location de voiture, on se rend compte que comprendre l'anglais (enfin, l'américain, du sud même), c'est pas si facile, surtout quand on est fatigué. On pige quand même à peu près tout, avec à peine quelques répétitions, on va récupérer les clefs et on trouve la voiture sans trop de mal. En sortant de l'aéroport bien climatisé, premier contact avec le sud... diantre qu'il fait chaud! Un peu moins de deux heures de route plus tard, nous voilà à destination. S, le mari de Leila, nous accueille avec V, une jeune indo-allemande qui est là pour un an, Leila, elle, arrivera plus tard, elle m'avait prévenue. On s'installe donc un moment pour attendre, et on nous présente la chienne de la famille, à quelques jours ou heures de mettre bas, une petite chose toute mignonne. Leila arrive enfin et les retrouvailles se passent autour d'un plat de pâtes.

Mercredi, jour du rien. On nous a proposé mille choses à faire, mais on a commencé par se lever à 10h passé, et on a pris un day off, on a rien fait à part bouquiner, écrire sur nos palm et avoir chaud, il faut dire qu'il fait entre 28 et 30 degrés. On fait quand même une lessive, c'est l'activité de la journée, avant d'aller manger un vrai steak américain avec nos hôtes.

Jeudi, on se lève une fois de plus à une heure indue, inhabituelle pour nous, enfin, surtout pour Abe, faut dire qu'il est bien 11h passé quand on débarque au salon. Et là, surprise, la chienne a eu ses petits, durant la nuit, trois sont vivants et adorables, S nous dit qu'il y en a eu un quatrième, le premier arrivé, mais qu'il n'a pas survécu.
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On passe un moment à regarder la mère s'en occuper puis on se décide à manger quelque chose. Vers deux heures, on part avec S rejoindre Leila à son boulot où elle prend une pause qui n'en est pas une pour nous présenter à deux de ses collègues, un qui est responsable des classes de foresterie et l'autre qui s'occupe du nouveau programme (il n'existe que depuis 3 ans) d'horticulture et de paysagisme. Autant dire que je suis un peu dans mon élément, même si, évidemment, les conditions et donc les variétés sont très différentes. Il me montre un super programme avec une fiche sur chaque plante et surtout, parfait pour les paysagistes, une entrée directe pour avoir les plantes par couleurs, ou taille, ou besoins de lumière. Il nous fait ensuite visiter sa serre, et explique qu'à cause des ouragans, ils n'utilisent jamais de verre pour ce genre de constructions, c'est bien trop dangereux. Il a un bananier en fruit et nous raconte que celui de l'an dernier n'a été mûr que le jour après le départ des étudiants pour les vacances de Noël et qu'il a du distribuer les fruits comme il pouvait aux collègues, il promet d'ailleurs que Leila en profitera si ça se reproduit. Dehors, il nous explique qu'il n'utilise aucun produits de traitement chimique sur les cultures, parce qu'il n'aime pas ça mais aussi à cause de l'école primaire qui est juste de l'autre côté de la clôture.

Je suis jalouse de voir que certaines plantes, que je ne connais que comme plantes d'intérieur, poussent librement dehors ici et que les callistemon donnent trois à quatre floraisons par an. Leila et S sont aux anges, ils repartent avec une vaudoise (enfin, c'est comme ça qu'on appelle ça ici, parce que c'est vert et blanc, sinon c'est un Chlorophytum), du romarin et un truc du coin, genre gros buisson ou arbre à très belles fleurs roses dont je n'ai pas retenu le nom. Ensuite, son collègue forestier nous montre des exemples des bébêtes du coin, quelques serpents (du coup Leila reste au dehors de la salle) et quelques insectes nuisibles, le même genre que le bostryche chez nous, sauf que là, ce sont les adultes plus que les larves qui posent problèmes.

Mais il est l'heure que chacun retourne à ses obligations, S, qui était parti chercher V à sa sortie de l'école, repasse nous prendre et on part pour un tour en ville. Je lui demande s'il connaît un endroit où je pourrais faire réparer mes lunettes de soleil, un des verres est tombé quand j'ai voulu les nettoyer. Le premier opticien est fermé, ce qui à l'air récent, alors il nous emmène dans wal mart, où s'en trouve un autre, qui me répare ça sans problème et gratuitement, cool. Là, on parle de grignoter un truc et c'est notre premier vrai malentendu, je parle de glaces en disant ice et il comprend cubes de glace, ou glace pillée, jusqu'a ce que je pige qu'on ne parle pas de la même chose et que je parle ice cream, et là, tout s'éclaire. Du coup, sur le chemin du retour, on commande des glaces dans un fast food, c'est tout à fait comme des soft ice, c'est pas mauvais.

Le soir, après une pause bouquinage dans le jardin, on nous emmène manger au Ryan's, c'est un buffet du genre "all you can eat", tu payes en entrant et après, tu prends ce que tu veux. Leila nous explique que la chaîne sous-paye ses employés et ne les formes à rien d'autre qu'une ou deux taches. Elle dit même que personne dans tout le truc n'a de qualification de cuistot, les employés suivent des recettes connues, point barre. Malgré tout cela, franchement, c'est plutôt bon, leurs gâteaux, genre le pecan pie, spécialité locale, la Géorgie étant le plus gros producteur mondial de noix de pécan si j'ai bien suivi, sont super par exemple. Le hic, c'est que c'est facile d'exagérer quand on peut manger ce qu'on veut et aller se resservir.

Vendredi, une fois de plus, on se lève tard et on part pour un "marathon" de rien. Leila rentre tôt du boulot pour une fois et je pars avec elle chez son coiffeur, elle a décidé de passer du long au court et de donner la mèche à une association qui fait des perruques pour les enfants malades. Après cet intermède, si on veut, on rentre attendre le retour de V, encore à l'école. Nos hôtes ont décidé de nous emmener à la plage, pour manger dans un resto du coin. On nous dit "on part dans 5 minutes" environ une heure avant le vrai départ. A cette occasion, on découvre la notion de "pas très loin" américaine, la plage se trouve tout près de l'aéroport où on a atterri quelques jours plus tôt, 2h40 aller-retour environ. Bon, c'est vrai que l'endroit est très joli, et que la plage est superbe dans le soleil couchant, mais franchement, à 5 dans une new beatle, c'est un peu loin quand même.
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Après un très bon souper, on décide d'aller se promener un peu en ville. C'est bien chouette, mais en fait, il n'y a apparemment qu'une rue commerçante vraiment animée. Leila nous fait découvrir le caramel local, on prend chocolat pécan (très bon) et sirop d'érable pécan, qui a tout à fait le goût du caramel "dur". Bien content de notre chouette soirée, on rentre tranquillement, les 3 filles tassées à l'arrière. Leila et moi, on cause tout du long de choses et d'autres.

En ouvrant la porte en arrivant à la maison, une drôle d'odeur alerte Leila, en effet dans la cuisine, ça pique presque les yeux. La chienne a été malade, et pas qu'un peu, et comme elle est enfermée dans une petite cage avec les trois petits, les quatre ont "baigné" dedans, l'horreur. D'ailleurs, la pauvre bête, en plus d'être malade, a l'air d'être dégoûtée d'être dans cet état. Bien sur, tout de suite, c'est le branle-bas de combat, les quatre crépis finissent dans la baignoire fissa et S s'occupe de la cage. J'aide Leila qui d'abord rince les petits et me les passe puis lave la maman en profondeur. Sauf que pas de bol, celle-ci n'a pas fini d'être malade et elle en met partout. Leila râle mais fini de la rincer et commence ensuite de la sécher. S ayant fini avec la cage, elle lui passe la chienne emballée dans la serviette et s'occupe à nouveau des petits, qui puent carrément le vomi. On les lavera trois fois, très délicatement, ils n'ont que deux jours à peine, avant que l'odeur s'estompe suffisamment. Le tout dans une atmosphère super tendue puisqu'on ne sait pas si les petits vont survivre à cette double épreuve, et, à la mauvaise surprise de Leila, il n'y a pas de véto de garde la nuit. On craint même un moment pour la maman elle-même, qui n'en mène pas large. On finit par réunir la petite famille dans le gros carton qui a servi à la mise-bas. Premier soulagement, la maman reconnaît ses bébés, qui se mettent tout de suite à téter. S reste debout pour surveiller ce petit monde et sortir la mère si besoin. Il est aussi décidé qu'on ira bien à Savannah le lendemain, mais sans S, qui ira chez le véto avec la petite famille à quatre pattes.

Samedi, c'est un peu inquiet qu'on se lève, mais à part une nuit blanche pour S, tout va bien. On se met donc en route pour "la" ville du sud, qui se trouve être à 200 bornes au nord pour nous. On arrive à bon port en 2h environ et on trouve très vite le centre d'information touristique, qui nous fournit tout et même plus sur la ville.
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On profite d'un service de bus gratuit qui nous amène aux portes de la vieille ville et on part, à pied, à la découverte de cette ville superbe. On tombe sur un premier square, puis un deuxième (paraît qu'il y en a 21 en tout), vraiment splendides. Comme on commence à avoir faim, on se déniche (enfin, je les amène à celui que j'avais vu en passant) un "subway", une chaîne de fast-food qui fait dans le sandwich. La commande est une sorte d'épreuve, la liste des possibilités est longue et tout est au choix, du type de pain à la garniture. Mais grâce à Leila, on finit par y arriver, et Abe s'en sort mieux que moi, avec nettement moins d'aide. On va s'installer au square pour manger et passé la surprise du pain mou, c'est très bon.
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On se dirige ensuite vers le bord de l'eau et là, tout le quai est couvert d'échoppes diverses, il se trouve que par hasard on débarque ici le week-end de l'oktoberfest (with orchestre bavarois, cors des alpes (qui se demandent bien ce qu'ils font là) et saucisses grillées) et que c'est une bonne excuse pour que les commerçants sortent leurs échoppes. V, allemande d'origine, rigole de cette coïncidence.
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Le quai prend un peu des airs de fête des vendanges, ça devient difficile de ne pas perdre de vue les trois autres. On hésite à prendre le bateau navette pour l'autre côté du chenal (pardon, de la Savannah river), mais on renonce, l'ambiance est sympa de ce côté, et de toute façon, on serait plein contre jour pour les photos. On se contente donc de marcher tranquillement le long du quai, V et Leila en profitent pour faire un peu de shopping et participent même à un truc pour gagner un t-shirt, qu'elles obtiennent, bien sur.
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Arrivés au bout du quai, on remonte dans la ville où on marche un bon moment. On passe par de très jolies rues et un cimetière désaffecté depuis longtemps où sont enterrées les victimes d'une épidémie de fièvre jaune.
DSCN5247 (rue typique)

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Leila trouve l'endroit triste à pleurer (en même temps...), moi je trouve ça très beau, mélancolique certes, mais beau, avec le gris des tillandsias qui prennent leurs aises partout, jusque sur un ginkgo qui y gagne un côté romantique.DSCN5261 (ceci est un Ginkgo biloba avec un Tillandsia usneoides gris accroché dessus)

Une nouvelle longue et belle rue plus tard, on passe près de la cathédrale? collégiale? bref, l'église principale de la ville et on voit deux mariés se livrer à un petit jeu de cache-cache dans le parc en face, ce qui fait fondre les deux romantiques de la bande, à savoir V et Leila.
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Enfin on rejoint la voiture et Leila nous réserve un hôtel qui se trouve à à peine 15 miles de là. L'hôtel s'avère être une bonne surprise, à un prix raisonnable vu la qualité. Autre bonne surprise, il y a plusieurs "bonnes chaînes" de resto dans le coin. Après un détour chez wal mart pour acheter de quoi faire du sport aux 2 courageuses qui veulent tester le fitness de l'hôtel le lendemain matin, on se rend au craker barrel, un resto "bonne chaîne" donc. J'en profite d'ailleurs pour demander une liste, non exhaustive, des restos sympas. Et effectivement, on mange bien, un peu trop mais bien. Je paye pour tous, en galérant un peu parce que c'est à la caisse du magasin qui va avec le resto et non à table. Un petit tour dans le dit magasin, retour à l'hôtel et dodo pour tout le monde.

Dimanche matin, Leila cafte que malgré sa tenue toute neuve, V n'a pas trouvé le courage de se lever pour aller faire du sport. Et c'est même la dernière à venir s'asseoir autour de la table du petit déj. Au programme du jour, visite d'une "île" de la région, avec phare et plage à disposition. Tybee Island que ça s'appelle.
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Encore un très joli coin, le phare et son musée sont mignon comme tout. Le phare est d'ailleurs accessible jusqu'en haut. Abe et Leila refusent de monter pour cause de vertige, je fais taire le mien et accompagne V en haut des 178 marches. C'est très impressionnant une fois sur la passerelle circulaire, effectivement.
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La montée est un peu éprouvante aussi au passage, et le vent fait de l'extérieur une sorte de test pour les gens qui ont le vertige. Je vois d'ailleurs plusieurs personnes refuser de sortir sur la passerelle, ce que je peux très bien comprendre, si ce n'est qu'à leur place, je me serais évité la montée. Enfin, le coup d'œil vaut vraiment la peine et je me régale bien, en rejetant soigneusement toute idée du vide sous mes pieds.
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Une fois de retour en bas, je me fais gronder par Leila parce que j'ai laissé V seule en haut, faut dire que la coquine, montée après moi, m'a dit que je n'étais pas obligée de l'attendre. Heureusement que la "petite" (elle a 15 ans tout de même) nous rejoint en un seul morceau. Elle se fait remonter les bretelles et moi je m'en veux de ne pas avoir pensé aux responsabilités qui m'incombaient en temps qu'adulte, peut-être parce qu'elle a beau avoir la moitié de mon âge, j'ai de la peine à me sentir plus responsable qu'une ado visiblement intelligente et bien dans sa peau en plein séjour linguistique d'un an, ce que je n'aurais jamais eu le cran de faire à son âge. Après ce mini drame, on fait un tour dans le musée (les bouteilles de ketchup en vitrine comme résultat des fouilles archéologiques, ça m'éclate) qui est en fait une maison de gardien de phare rénovée façon début Xxème. Finalement, on rejoint Abe, resté hors du périmètre phare et musée. Leila décide qu'elle a envie d'aller un moment à la plage, ma foi, pourquoi pas. On grille donc une petite heure au soleil sur une très belle plage, je me mouille les pieds et les mollets autant que mes shorts me le permettent et elle est bonne.
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Leila n'arrête pas de répéter que pendant qu'on crame gentiment en short et t-shirt, il neige en Suisse, enfin, c'est ce qu'a dit une copine sur facebook. A propos du livre de (dans?) ta face, Leila me tanne pour que je m'y inscrive, ça me gave, je n'ai pas envie, ce machin ne m'inspire aucune confiance, se dévoiler ainsi sur le net, c'est pas pour moi (hem). Sur la plage, Leila insiste pour me faire écouter des trucs, je suis moyen fan, 'fin, c'est beau, mais j'ai beaucoup de mal à suivre les paroles en anglais. Et après deux chansons émouvantes dont celle associée pour elle à son frère, elle insiste pour qu'on se couche (dans le sable, on s'en met partout, brrr) pour écouter "kissing you". C'est un peu trop "sur joué" pour moi cette version (l'originale?) et je me dit in petto que la version plus dépouillée entendue à la nouvelle star m'avait plus plu. La session sablée se termine et, pour changer, V a faim, on s'arrête donc faire le plein et s'acheter un truc à grignoter. On met V devant avec Abe qui conduit et Leila et moi, on papote derrière.

De retour à la maison, on s'attendrit un moment devant les puppies qui découvrent l'extérieur de la maison, enfin, de l'intérieur de leur cage, faut pas pousser. V rejoint des amis pour un church diner ou quelque chose du genre (fine mouche, elle se converti ici, baptême et tout et a droit à une party d'enfer (hem) pour ça) et après l'avoir déposée, on file au wal mart faire quelques courses pour le souper. Leila m'a convaincue que les coussins "autour de la nuque", c'est indispensable pour l'avion. Sauf qu'elle ne me laisse pas franchement le temps de me décider, et quand j'ai le malheur de remarquer qu'il n'y a pas de prix sur le modèle que je veux, c'est foutu, je n'ai plus l'occasion de faire valoir que je m'en fous, comme du fait qu'il a une fonction massage très probablement inutile. Bref, on fait le tour du magasin pour trouver tout ce qu'il faut pour cuisiner et je me dis que si on n'était pas allé "chez l'habitant" comme ça, on aurait jamais mis les pieds dans un magasin de cette manière. Comme Leila veut absolument que j'aie un coussin, elle nous amène dans deux autres magasins où elle est sûre qu'il y en a... sauf qu'en fait, non, y'a pas. Je finis par lui dire que j'en trouverai forcément à l'aéroport, histoire qu'on puisse rentrer, je commençais à me demander si elle n'allait pas nous ramener chez wal mart, à force.
DSCN5364 (depuis le parking du wal mart ce soir là)
On rentre donc et on soupe tous les quatre, en parlant des possibilités que l'on a si on ne se sent pas d'aller à Key West le lendemain, parce que quand même, c'est loin. Nos hôtes ont mille idées, y'a plein de trucs à voir en Floride apparemment. Il est aussi entendu que si on veut repasser les voir le jeudi soir, y'a pas de souci pour eux. La suite de la soirée est un peu bizarre, Leila cherche des bouquins qu'elle veut me confier pour sa demi-sœur, sauf que c'est quelque part, oui mais où? Finalement, c'est S qui cherche et qui ne trouve pas, tant pis (ouf pour moi, parait qu'il y en avait pour 5kg au moins), Leila s'arrangera autrement. Moi, j'attends. J'ai proposé à Leila de lui filer des mp3, mais pour ça, il me faut un minimum, à savoir un ordi. Même un "pas le temps, débrouille-toi" m'irait, parce que non, je ne vais sur l'ordi de personne sans permission. Il est bien 11h quand elle m'accorde un peu de temps, je sens que j'ai les yeux rougis de fatigue, pas grave. Heureusement, le transfert depuis mon natel marche du premier coup, mais y'en a pour plus d'une heure, donc on laisse tourner et dodo.

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