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13 avril 2007

Courageux, mais pas Téméraire

 

Comprenne qui pourra

 

En passant, avec une entrée par mois, je risque pas de me fouler un ongle, je sais. Bon, alors, reprenons là où je m'étais arrêtée. Depuis mon papa a enfin commencé son traitement (ils l'ont fait patienter cinq semaines entre le diagnostique et le début réel de la radiothérapie) et ça va. Il n'a pas ou presque d'effets secondaires, les médecins sont optimistes et même s'il faut attendre la fin et voir, y'en a même un qui aurait évoqué les chances de rémission complète. On respire, à petites gorgées prudentes, mais on respire. Et même un peu plus profondément quand je l'entends comme ce midi évoquer leur envie de voyage en Martinique, j'aime mieux ça que quand il me dit qu'il faut profiter de passer du temps avec lui tant qu'il est encore là. Pour répondre à un commentaire précédent, je sais que tout peut arriver, mais je ne veux pas le savoir, je préfère l'instant présent aux mauvaises nouvelles et aux avenirs sombres, ils arriveront toujours bien trop tôt. Au passage, une tuile n'arrivant jamais seule et dans un esprit d'équipe assez peu courant dans la famille, mon oncle a eu des résultats de biopsie la semaine passée, ben paf, cancer de la prostate. Messieurs, le hit du presque soixantenaire cette année est lancé, rapport qualité-prix sur les chimios et les radiothérapies garantis. Allez savoir pourquoi, du coup, j'ai remis Desproges dans le mange-disque de ma voiture.

Bon, sinon, y'a eu des vacances aussi. Des vacances de ski, enfin, si on veut. C'est un peu étrange d'y repenser d'ailleurs, c'est pas si vieux et pourtant, j'écris en t-shirt, la fenêtre grande ouverte et j'ai même pas froid. 3 semaines à peine et on est passé de 60cm de neige par moins dix à des fleurs partout et des oiseaux qui s'égosillent à se péter les cordes vocales par plus vingt. Y'a plus d'saison ma brave dame. Toujours est-il que quand nous sommes partit pour l'appartement de montagne, j'étais toute réjouie d'avoir une semaine de vacance et des espoirs de neige qui semblaient toute fois un peu fumeux vu les douze degrés qui régnaient en plaine à notre départ, un dimanche de plein soleil. Oui, dimanche, parce que samedi nous étions à l'anniversaire d'une amie à moi où nous avons mangé de délicieux trucs apéro, une paella très moyenne et un dessert qui la rattrapait totalement tout en participant à un tour de magie qui m'a bien épaté perpétré par un pasteur en plus, ma copine ayant le marieur exotique et sympathique. Bref, une bonne soirée qu'on a pas vu passée, à part peut-être mon moment de honte toujours trop long quand j'ai réalisé que j'étais incapable de retrouver les noms des deux frangins de la célébrée, alors que je les connais depuis plus de quinze ans et que j'ai même des souvenirs de longues conversations dans un tas de foin avec le plus petit des deux, shame on me (et non, il ne s'est rien passé dans le tas de foin, il n'avait pas l'âge et je suis une jeune fille bien élevée). Bref, c'est donc avec le sourire que nous sommes arrivés à notre destination montagnarde, sourire qui s'est nettement élargi quand nous avons découvert que le big boss psychopathe qui passe la plupart de son hiver dans l'appart voisin de celui que nous allions occuper avait décidé de redescendre en plaine. Une semaine dans un coin ma foi fort joli sans personne sur le dos, le rêve. Comme il faisait grand beau ce premier dimanche et qu'il était à peine midi à notre arrivée, j'ai cédé à la tentation et me suis transformée en abominable skieuse des pistes. Bon, la neige était franchement moyenne, à moins d'aimer la soupe de printemps avec possibilité de gel en dessous. Pour les jargonneurs, c'était du gros sel, bien lourd, qui conduisait certes très bien mais qui ne pardonnait pas grand chose. Autant dire qu'avec ma musculature hivernale de limace moyenne, j'ai un brin souffert quand même. J’ai même croisé les skis trois fois (et les skis, c'est comme les effluves, les croiser, c'est mal) ce qui ne m'était plus arrivé depuis une bonne dizaine d'années au moins. Ça m'a même amené à tâter de la piste avec mes fesses (et ma hanche), la vexation suprême. Ben oui, quitte à tomber, j'aurais presque préféré me faire une méga gamelle, un soleil de toute beauté, c'est plus frime. En même temps, mon appareil numérique au chaud dans ma poche intérieure n'aurait peut-être pas trouvé ça drôle, lui. Et en fait, mon frangin, quand il s'est éclaté la lèvre en tombant sur la poignée de son bâton, il a pas trouvé ça marrant non plus… va pour le petit "pouf" de côté tout gentil alors. Bref, le soleil brillait, les gens étaient peu nombreux, le pied. Sauf que, le vent s'est mis à souffler en rafales et là, ça c'est nettement rafraîchi. Et puis ce sagouin de souffle a ramené plein de nuages vagabond et à peine deux heures après mon arrivée sur les pistes, il faisait un temps à pas mettre une fixation dehors ou presque et j'ai appelé mon chéri pour qu'il vienne me chercher avant que je ne me transforme en bloc de glace.

Le lendemain, oh surprise, il neigeait. Sitôt dit, sitôt fait, on a décidé de ne pas bouger de l'appartement. Donc, on a bouquiné sec et on a pioncé un peu. Le mardi, rebelotte, nuages noirs, neige à plus savoir qu'en faire, à peine quelques accalmies, pas le top. Mais comme les placards étaient déjà vides, j'ai décidé de descendre au village refaire quelques courses et m'acheter une nouvelle paire de lunettes de ski histoire de pouvoir au moins envisager de remettre mes lattes un jour de la semaine. Las, en rentrant à pied, j'ai eu trop chaud avec ma doudoune et je l'ai donc largement ouverte alors qu'un petit vent sournois se levait. Du coup le lendemain matin, j'avais la tête lourde et la goutte au nez. Mais mais mais, le soleil pointait ses doux rayons entre deux cumulus et avec un gramme de paracétamol dans le sang, je me suis dit que ce serait quand même trop dommage de ne pas aller griffer cette belle neige tombée depuis deux jours. Comme de juste, le temps de me harnacher (le bonheur du ski, c'est l'équipement) et de descendre au village renouveler mon pass, les nuages étaient de retour. Mais comme j'étais là, j'y suis allée quand même. et j'ai skié, si si. Dans des conditions telles à certains moments que je sais que gamine ou ado, j'aurais tout planté là pour rentrer, que ça plaise ou non au moniteur. Imaginez un télésiège ballotté par un vent de 80km/h charriant des cristaux de neige pointus et moi assise dessus. Autant dire que ça caillait méchamment. J'ai aussi eu droit au brouillard, ben la visibilité à deux mètres sur un chemin d'accès de piste de trois mètres de large avec la falaise en dessous, je déconseille, c'est très désagréable. La même chose avec des bosses et c'est le désastre complet. Du coup, je n'ai pas pratiqué mon meilleur ski, j'avais plutôt la grâce du hérisson qui se dandine un mètre avant de se mettre en boule un moment, le temps que le 40 tonnes lui passe au dessus. Pouha. Bon, soyons honnête, j'ai aussi eu droit à quelques éclaircies quand même, et ça, c'était beau. Mais comme le temps pourri l'emportait largement aux points, j'ai déclaré forfait au bout de deux heures et un chocolat chaud en haut des pistes. Loi de Murphy oblige, le soleil a percé vraiment à l'instant où je mettais mes skis sur mon épaule, bref. J'ai fait des courses et je suis rentrée, un peu en rogne contre la météo et un peu résignée face à la remontée longue jusqu'au chalet, qui a jamais marché avec des chaussures de ski compatira. Et une fois rentrée, je me suis aperçue que le paracétamol donnait des signes de faiblesse, et par la même occasion, moi aussi. Le lendemain, évidemment, j'étais couleur cachet d'aspirine, mon nez refusait obstinément de cesser de couler et j'avais trente-neuf de fièvre, vive les vacances. Donc, je ne suis pas ressortie et j'ai passé le reste de la semaine à me mettre des morceaux de mouchoirs dans le nez pour pas que ça coule, à bouquiner, à me faire éclater au scrabble et à tenir bon au trivial pursuit génius de 1984 (on aime la difficulté nous). Le tout sans dictionnaire sauf un dico français-anglais, c'était quasi du masochisme. Enfin, le samedi, le soleil est revenu, le patron aussi la veille au soir et nous, on a tout briqué bien comme il faut comme dit dans le règlement et tout remballé vite fait avant de croiser l'autre taré d'en face sur le palier et on est rentré. Bilan, quatre heures sur les pistes, deux jours de fièvre de cheval, 6 bouquins passé de la pile des non lus à celle des déjà finis et au moins trois milles points dans la vue au scrabble, vivement les vacances de ski de l'an prochain.

Après ça, j’ai mis quelques jours pour me remettre vraiment de ma crève, même si le lundi, toujours à cause de ce salaud de Murphy, j’étais suffisamment en forme pour aller bosser, flûtes. Bon, c’est vrai, ce n’est pas cette semaine là que j’ai fait le plus d’avance dans mes dossiers en cours et évidemment, aujourd’hui je m’en mords un peu les doigts, un peu d’avance ne m’aurait pas fait de mal. Heureusement, à la fin de la semaine, une perspective un peu plus réjouissante m’attendait, à savoir mon anniversaire. Trente printemps cette année, déjà. Ceci dit, même pas mal, la crise de la trentaine n’a pour l’instant pas pointé le bout de son nez. En même temps, vingt-cinq m’avait filé comme un bon coup de vieux, c’est pas forcé de recommencé tous les cinq ans non plus. Bref, un week-end que j’avais voulu tranquille, la conjoncture familiale me poussant peu à l’exubérance. Mon chéri m’a emmené souper dans un restaurant gastronomique et on s’est amusé d’un menu découverte, le genre où quand le serveur a fini d’énoncer le nom du plat on a déjà oublié le début de sa tirade. Le tout était très bon, avec mêmes quelques moments carrément délicieux, dommage que le cuisinier ait voulu jouer la carte du chaud froid sur tous les plats, je me suis lassée rapidement des sorbets de truc et des glaces aux machins, j’ai tendance à préférer mon poisson et ma viande chaud. Soirée feutrée et fort agréable donc que nous avons agréablement prolongée en rentrant, évidemment. Le lendemain soir, le jour dit, c’était une toute bête raclette qui nous attendait chez mes parents et pleins de cadeaux pour moi, juste pour moi, na. Dont une folie pécuniaire des dits parents, dès fois je me demande à quoi ils pensent. Quand à mon frangin, je lui avais demandé une jupe et à la place, j’ai eu droit à un relookage quasi complet, reste juste à trouver l’occasion et les chaussures qui iront avec le reste. Bref, là encore, une agréable soirée (et se retrouver en slip et sous’tif avec des bottes jusqu’au genoux, ce fut une expérience nouvelle pour moi, ça m’apprendra à me changer sans retirer mes chaussures).

Lundi, c’est la croix-rouge qui m’attendait pour me vampiriser de bon matin. Comme d’habitude je ne donne plus mon sang (mais juste des fractions, plasma ou plaquettes) je m’étais étonnée qu’on me convoque pour un don complet, mais après tout, pourquoi pas. Et en fait, j’ai eu droit (en plus du don) à une entrevue avec un toubib qui a eu de la chance d’être malade, sinon je l’aurais peut-être vertement apostrophé, quand bien même ce n’est pas lui qui fait les règlements. En effet, il m’a informée que suite à des réactions inexpliquées chez certains receveurs, les femmes enceintes ou ayant eu des enfants ne devaient plus donner de plaquettes. Là où ça devient de la discrimination, c’est que les femmes n’ayant pas d’enfants et n’étant pas enceintes, ça risque rien mais vous comprenez, principe de précaution tout ça. Bien sur que je comprends le principe de précaution, mais des fois, je trouve qu’ils poussent. Comme avec les gays qui sont exclus des dons quelques soient les précautions qu’ils ont pu prendre tout au long de leurs vies, c’est stupide je trouve, je ne vois absolument pas en quoi un hétéro est plus digne de foi quand on lui demande s’il a eu des relations à risques lors des trois derniers mois. Bref, vampirisée je fus et comme d’habitude, ça m’a donné la pêche. Par contre, j’avais oublié à quel point la piqûre au bout du doigt était désagréable, c’est fou comme on occulte certaines choses facilement.

La suite, c’est le week-end prolongé de Pâques. D’autant plus prolongé pour les cantons protestants (comme le mien) que le vendredi saint est férié, en plus du lundi de Pâques. Donc, c’est vendredi, tranquillement, à midi, que nous avons entamé notre voyage à destination de Dijon. Pourquoi Dijon, parce que. Vu les horaires, nous avons pu profiter à fond des transports publics et nous avons donc pris le bus pour rejoindre la gare. Dans le premier, nous étions seuls, étrange impression d’être monté dans un véhicule en route pour son dépôt. Dans le second bus, une jeune fille derrière nous parle dans son natel. D’abord un peu agacée par ces gens qui parlent fort, histoire que tout le monde entende, je finis par lui accorder des circonstances atténuantes quand je comprends qu’elle essaye de tirer une amie des griffes d’un compagnon indélicat à grand coup de "je ne veux pas qu’il lève la main sur toi". Une fois à notre étape suivante, nous nous dépêchons de nous rendre sur le quai d’où partira notre TGV. Mauvaise surprise, il a prêt d'une demi heure de retard et en plus, le schéma de construction affiché n'est pas le bon, notre voiture n'est donc pas du tout où nous l'attendons. Tant pis, mais à entendre les annonces, certains ont dû perdre beaucoup de temps en ratant des correspondances apparemment plutôt rares. Nous, nous descendons à Dijon, on s'en fiche un peu. Dès la descente du train, la première urgence est d'acheter une carte de la ville, je ne peux pas vivre sans ça. La deuxième urgence, c'est de nourrir mon homme dont l'estomac crie famine depuis quelques temps déjà et qui menace (l'homme, pas l'estomac) de perdre connaissance s'il ne se sustente pas très vite. Bon, une fois calée la dent creuse, l'office du tourisme nous attends. On réserve une visite guidée pour le lendemain, on s'offre le dépliant du parcours découverte à travers la ville et on part à la recherche de l'hôtel, maintenant que j'ai eu le temps de me repérer sur le plan. Après avoir pris la chambre, posé les sacs et constaté que les distributeurs d'étoiles ont été fort généreux sur ce coup là, on ressort histoire de prendre une première bouffée d'air de la ville. C'est fort joli et les appareils photo crépitent. A l'heure de trouver un endroit ou manger vraiment, on tombe sur une fort jolie ruelle qui a le bon sens d'être à la fois piétonne et bordée de plusieurs restaurant. On continue un peu notre marche, au cas où, mais on finit par revenir vers cet endroit tentant et s'installer dans un petit resto tout mignon sis dans une maison d'époque. Pas de menu, mais des plats fort alléchants à la carte. Comme tout était délicieux, on a un peu exagéré ce premier soir et c'est un peu les pieds en canard que l'on ressort, parallèlement allégés de pas mal d'euros, les surprises des cartes sans menus. On tente bien de marcher un peu pour digérer, mais peine perdue, l'attrait de l'horizontal est le plus fort. Le lendemain matin, on apprécie le petit déjeuné servi jusqu'à 11h et moins l'insonorisation défaillante des chambres liée au manque de discrétion du sommier, ça ne facilite pas le degré de concentration nécessaire en certaines circonstances. Comme la veille, départ pour une exploration de la ville, un peu plus détaillée cette fois. On pousse même jusqu'au port du canal, un endroit charmant, à peine un peu réveillé par les sirènes des ambulances fonçant sur l'hôpital proche. Direction ensuite le jardin botanique, histoire de se poser dans un endroit vert et supposé calme pour casser une graine. Oui parce qu'à Dijon, le jardin est accolé à la gare et deux avenues fort courues par les automobilistes le bordent. Donc, c'était vert, très joli mais moyennement silencieux. Nous bullons sur le gazon un certain temps et je pense même à tester la fonction macro de mon APN, ce qui s'est avéré, vu le résultat, être une idée valable. On finit par se bouger, on remarche un peu, on se trouve une jolie terrasse et boit un verre avec un morceau de pain d'épice version spécialité locale en attendant l'heure du rendez-vous de la visite guidée prévue. A côté de nous, touristes désespérés par le manque de places demandent à notre voisine s'ils peuvent s'asseoir à sa table. Une fois les politesses d'usage échangées, l'aimable dame lance la discussion sur les visiteurs fort nombreux en ce week-end pascal. Et bien sur, demande à ses vis-à-vis d'où ils viennent. Ils se présentent alors comme suisses et zurichois et la dame remarque "il y a beaucoup de Suisse par ici en ce moment" sans se douter que les quatre tables qui l'entourent sont occupées… par des Suisses Nous laissons alors notre table à d'autres, qui sait, peut-être que des Suisses ne vont pas tarder à passer dans le coin, et nous nous rendons au lieu de rendez-vous pour la visite. Et bien le palais des ducs à Dijon, c'est beau et c'est grand. C'est aussi fichtrement éclectique, on passe du gothique flamboyant du temps de Philippe le bon au lustre "fontaine de lumière" façon plastique des années soixante et ce en a peine un couloir. Le guide est pas mal, mais il ne laisse pas beaucoup de places aux questions mais le groupe assez important n'y est pas très propice, c'est vrai. N'empêche, j'aurais aimé savoir si les Condés placés là par Louis XI après la disparition du Téméraire étaient une branche bâtarde de France ou si c'était juste l'un deux qui a barré en senestre les lys royaux sur son blason. Après une heure trois quart de visite à crapahuter dans tous les recoins du monument ou presque, on est mûrs pour une pause à l'hôtel. On profite de demander à la réception un conseil et une réservation pour le resto, comme ça c'est fait. D'ailleurs, le choix s'est avéré excellent et comme la veille, nous avons fort bien mangé, heureusement un peu moins aussi. Dimanche, dernier jours de notre escapade chez les bourguignons, dernier tour dans la ville pour voir et photographier quelques coins qui nous avaient échappés et direction à nouveau le jardin botanique, qui a l'avantage d'être à deux pas de la gare. On se pose sur un banc ensoleillé et on regarde s'ébattre les gamins sur la place de jeux devant nous. S'ébattre et s'abattre, peu avant notre départ, un gamin qui faisait l'andouille dans un nid de poule se vautre lamentablement et s'éclate face contre terre juste quand son père achève son "Martin, attention, tu vas tomber". Ça pleure, ça hurle, mais ça nous distrait, à part une pommette râpée et une paume incrustée de graviers qui fait mal et qui pique, le gamin semble au bout d'un moment chouiner juste pour tenter d'échapper aux sermons familiaux (y'a même la grand-mère qui s'y met) sur les dangers de la course irraisonnée.

Enfin, il est temps de reprendre le train, qui est à l'heure cette fois et de rentrer, en même temps, je n'avais plus rien à lire, ma mère m'ayant offert pour mon anniversaire une nouvelle série et je n'avais pas prévu assez de tomes pour la durée de l'escapade, je me suis retrouvée à court (et un peu en manque) le dimanche après-midi. Lundi, après les plaisirs des retrouvailles avec un lit confortable et non grinçant, on a décidé, comme il faisait beau, de ressortir les vélos. Une fois rentré de notre petit tour d'une heure, il ne me restait plus qu'à faire un brin de ménage, discipline un peu négligée ces derniers temps. Et une insomnie plus tard, j'embrayais sur une semaine heureusement raccourcie mais fort remplie, ça faisait longtemps que je n'avais pas tant bossé. Heureusement, c'est le week-end et au programme, anniversaire de mon grand frère, avec option beau, chaud et premier grill de la saison, chouette.

 

Ne pas oublier d'acheter le cadeau demain, ce serait tarte.

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Commentaires
L
dr, je crois que décidément, il y a erreur. Donc, merci d'aller jouer au docteur plus loin et de cesser ainsi de me polluer la vue sur mon journal avec des commentaires en "écriture" (j'ose à peine utiliser ce qualificatif) sms. A bon entendeur...
D
laila tes malade il faut t interner
M
Ben merde joyeux gnagniversaire (chui nulle en date ma vieille). Oui, en effet, croiser les effluves c'est mal (m'a bien fait rire), contente de voir que vous respirez mieux pour ton pere, et heureuse de te lire (feignasse).<br /> J'espere que ça va vous deux. Allez taffer bande de sales travailleurs et grosses leches.
Tentative
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