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24 mai 2006

C'est bon pour le moral!

C'est bon, bon, c'est bon bon… (pardon)

Retour chez l'ostéopathe ce matin, pour ma deuxième séance. Et dans la foulée, deux de plus programmées pour les prochaines semaines. J'espère vraiment que ça va finir par donner de bons résultats parce qu'honnêtement, ce ne sont pas des moments super agréables à passer. En fait, j'irais jusqu'à dire que ça fait carrément mal la plupart du temps, avec une vague envie de lui gueuler parfois un petit "bas les pattes bordel, ça fait mallleu!". Bon, par contre, il était plus détendu que la dernière fois ou c'est moi qui m'habitue déjà mais cette fois, on a même rigolé. A noter au passage que si le rire est une excellente thérapie pour tout, des abdos à l'humeur, ce n'est pas forcément la meilleure des idées quand un type est précisément en train de vous planter fortement deux pouces dans le pli de l'aine, ouille. A noter également que le fait de m'écraser l'intestin, la vessie et autre me rend chatouilleuse et finalement, je crois que j'aime encore mieux quand il me déchire à moitié la peau, c'est moins désagréable que les chatouilles. M'enfin, d'après lui c'est encourageant dans la mesure où mes problèmes de viscères sont "graves" et donc, potentiellement ceux de mon dos le sont moins. Et visiblement, il est plus facile de corriger le premier que le deuxième sans passer par la case opération. Sinon, j'ai encore découvert des trucs, comme par exemple le fait que quand je cambre mon dos, la cambrure n'est pas au bon endroit, étonnant non? Et quand je lui ai dit "j'essaye, mais je ne sais pas "comment faire" il m'a juste répondu "c'est pas que nous ne savez pas, c'est que vous ne pouvez pas, c'est bloqué". Pas cool. Tout de même, sur tout ce qui est en dessous de ma poitrine mettons (et au passage zut, j'ai encore oublié de lui parlé de mes douleurs dans l'épaule), il n'y a en fait que… mes hanches qui fonctionnent bien. C'est pas grand chose… mais ça me permet de compenser plein de trucs, la nature est bien faite. Ceci dit, si mes hanches bossent tellement, comment expliquer la culotte de cheval qui s'installe, hein?

Et tiens, puisque je taille le bout de gras, je me suis mise au régime. Si si, la semaine passée. Et même qu'entre mercredi dernier et hier, j'ai perdu un kilo huit. Et là, rassurez-vous tout de suite, ce journal ne va pas devenir celui d'une régimeuse qui entretient le monde entier (enfin, plutôt ses rares lecteurs) de ses progrès au moindre gramme. C'est juste pour dire que je m'y suis enfin mise, que ça à l'air de marcher mais que c'est un peu prise de tête de réfléchir à tout ce qu'on mange, surtout quand on a une tendance à la bouffe compensation. Je n'ai pas faim (heureusement) mais j'ai parfois des pistaches ou des tartines de caviar d'aubergines qui me passent devant les yeux, de ces envies affreuses qui vous titillent les papilles et les neurones sans prévenir et toujours entre les repas évidemment. Certes, j'y ai droit (je peux manger ce que je veux) mais le grignotage, c'est pas bien et puis plus entre les repas veut dire moins durant les repas ce qui n'est pas terrible non plus. . Alors, comme je suis une jeune fille disciplinée, je bois un grand verre d'eau (coupe faim efficace) et je retourne sur le net chercher des recettes avec –5gr de lipides pour 100gr…

Un sujet en amenant un autre, mon régime a été déjà un peu mis à mal hier, parce que j'ai mangé à midi et le soir au restaurant et que je n'avais pas envie de faire trop attention, pas bien. Et ça va pas s'arranger tellement demain et après demain, vu que nous partons faire une balade au Tessin et que la cuisine italienne c'est trop miam sauf que le blé et l'huile d'olive c'est pas l'top en matière de régime. Bref, j'ai bien l'intention de carpe diem et le régime attendra bien qu'on soit de retour, depuis bientôt cinq ans que je voulais m'y mettre, c'est pas deux jours qui vont changer grand chose. En tout cas, cette petite escapade promet pas mal, la météo annonce du bof partout sauf sur le Tessin, joie!

Et hier donc, grosse journée pour moi. Qui a commencé plutôt tôt (hem) puisqu'il n'était que sept heures quand je suis montée dans ma voiture. Un trajet sans histoires plus tard, je suis arrivée en avance d'un gros quart d'heure au lieu de rendez-vous. Sentant la pression monter un peu, je me suis accordé cinq minutes de détente dans ma voiture avant d'aller affronter en face mes camarades d'examen et les habituelles conversations pré-épreuves du genre "et ça, t'as révisé? Et ça, et ça?" et autre "moi j'ai révisé ça ça et ça et pendant tant de temps" (c'est là qu'on se dit "purée, j'y ai pas passé le dixième du temps!"). Une fois la pause zen finie, j'ai empoigné mes affaires (bordel, sont lourds ces classeurs), respiré un grand coup et j'ai rejoins les autres. On a attendu quelques minutes et puis des responsables sont venus nous annoncer le déroulement des épreuves. Vu notre nombre, on a été réparti dans deux salles et une fois la séparation des deux groupes faite, ils ont fait l'appel, pour que l'on rentre un par un dans la salle. Comme mon initiale de nom de famille se situe à peu près au milieu de l'alphabète, j'ai été la dernière appelée du premier groupe. Une fois passée devant le responsable de l'appel, j'ai enfin vu la salle. Un truc immense, avec des tables étonnement réparties en arrondi. Je m'installe sur la dernière, c'est cool, je n'aurai personne à ma droite et donc un peu de place pour m'étaler en deuxième partie d'épreuve, quand on aura droit aux classeurs. Début de la première partie à neuf heures, comme prévu, c'est un QCM. Le responsable nous dit qu'on a jusqu'à dix heures et demi et que ceux qui ont fini avant peuvent sortir, mais qu'on ne viendra pas nous chercher, il faudra être devant la porte à dix heures vingt-cinq pour ne pas rater le début de la deuxième épreuve. Soit. J'ouvre alors mon questionnaire et je commence à cocher et à écrire quelques mots sur les quelques questions à "développer". Alors que j'en suis à l'avant dernière page, je jette un œil à ma montre : et quart, bigre, faut que je me dépêche un peu moi! trois minutes après, j'ai terminé, je commence donc à relire. Je corrige deux réponses après réflexion et puis je finis par me dire que si je continue, je risque surtout de rajouter des fautes, je pose donc mon crayon et je croise les bras. Il est à peu près vingt-cinq, je me dis que je suis pile dans les temps, parfait. L'examinateur me regarde, voit que j'ai fini et me fait signe que je peux sortir si je veux. Je me dis que pour cinq minutes, ce n'est pas la peine, je décide donc d'attendre. Jusqu'à ce qu'au bout d'une bonne minute ou même deux, je réalise qu'il y a quelque chose qui ne colle pas. Ceux qui me connaissent auront deviné, l'épreuve finissait à dix heures et demi et il était… neuf heures et demi. Du coup, je me suis levée et je suis sortie. J'ai rejoint au bar les quelques-uns qui avaient fini avant moi et on passé une heure à discuter de choses et d'autres en attendant la suite. Autant dire que je me demande encore s'il y a vraiment des gens qui ont eu besoin d'une heure et demi pour faire ce que j'ai fait en vingt minutes. A dix heures vingt cinq, nous étions à nouveau tous devant la porte, attendant d'entrer pour la suite. Une fois réinstallés, les classeurs sortis (on a droit au cours, aux notes, à tout ce qu'on veut sauf un ordinateur) la deuxième partie commence. Beaucoup moins de questions, encore quelques questions à choix multiple mais surtout, des calculs à développer. Et également (et là, j'avoue que je n'ai pas trop compris si c'était de la fainéantise de la part des rédacteurs ou pour rassurer ceux qui pourraient être paniqué par l'examen ) des questions carrément recopiées tel quel du cours, soit des questions inratables quand on a le droit de consulter ledit cours. Cette fois par contre, pas question pour moi de sortir plus tôt, je suis une lente dans le processus de calcul, il me faut du temps pour me mettre dans le bain, pour amorcer la réflexion dans le bon sens. J'ai donc fini seulement une dizaine de minutes avant la fin, juste le temps de vérifier que je n'avais pas oublié de répondre à quelque chose (je ne prends jamais les questions dans l'ordre) et de voir s'il n'y avait pas quelque chose d'évident qui me sauterait aux yeux. Comme il n'y avait rien, j'ai rendu ma copie et je suis sortie. J'ai retrouvé dehors le gars qui m'avait demandé si je pouvais le ramener vu qu'il était venu en train et sans s'appesantir ni dire au revoir aux autres, on a filé. Personnellement, j'avais une furieuse envie de me tirer de là, mais ça m'a toujours fait cet effet là les examens, faut que je sorte, que je parte, que je change d'air pour pouvoir laisser ça derrière moi, au propre comme au figuré. L'examen s'est terminé à midi, mais c'est seulement à une heure qu'on s'est arrêté sur la route pour manger un truc, le temps que l'appétit revienne. Ensuite, je l'ai déposé à la gare et je suis revenue au bureau, glander un peu, enfin, nettement moins que prévu d'ailleurs, je devais encore être sur ma lancée de concentration intense. Et ce matin, mon collègue-chef et néanmoins participant à la correction des épreuves m'a dit que les corrections étaient achevées depuis hier soir et qu'à part quelques cas limites qui devaient faire l'objet d'une revue aujourd'hui, les résultats étaient déjà connus. Il a fait son mystérieux un moment mais a fini par lâcher, avec un sourire en coin que je n'avais pas de soucis à me faire. Et il y a dix minutes, il est passé dans mon bureau pour me féliciter, les résultats définitifs sont tombés et j'ai réussi. Et apparemment, je ne fais pas partie des cas limites, enfin, c'est pas l'impression qu'il m'a donnée. Bref, c'est cool, pas besoin d'y retourner en juin. Par contre, il m'a dit aussi qu'il y avait près de cinquante pour-cent d'échec, triste pour ceux qui ont raté. Et juste après qu'on aie parlé de ça, mon téléphone a sonné. C'était un des gars qui a passé l'examen hier qui voulait savoir si j'avais des nouvelles. Bien obligée de lui dire que je ne savais rien, si ce n'est que les corrections étaient finies et qu'on recevrait les résultats la semaine prochaine. Je sais, c'est pas cool, mais lui dire "j'ai réussis" sans pouvoir lui dire si lui aussi puisque je n'ai pas les résultats des autres, ce ne serait pas très smart de ma part. Et lui donner le pourcentage de ratés ne ferait que le stresser pour le week-end, ce qui serait du gâchis, d'autant qu'il est prolongé, le week-end.

Enfin, hier soir, pour finir de me dé-stresser, j'ai profité que maman soit dans le coin et en plus toute seule (ils passent bientôt plus de temps en France qu'à la maison) pour lui proposer d'aller se faire une toile, d'autant que le dernier Al.modovar vient de sortir. Donc, je suis passée la chercher et on a filé au cinéma. Ben c'est pas mal, mais ça ne vaut pas son précédent, et encore moins todo sobre mi madre. Mais bon, un bon moment quand même, on a bien ri sur certaines scènes et ce sont les mêmes qui nous ont paru peu crédibles, voire de trop. Ensuite un petit resto mexicain pour parachever la soirée (les burritos, c'est trop bon, mais je préfère les fajitas, décidément) et à dix heures moins le quart, j'étais à la maison.

Moi j'aime bien les semaines qui se finissent le mercredi…

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