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4 mai 2006

Sur le vif

Parce qu'il faut toujours saisir la viande à feux vif :

Petit récit écrit au cours de ma séance d'hier dans la capitale, pendant que mon voisin regardait ailleurs… : Si même ceux qui comprennent s'en foutent, c'est mal barré pour moi. Et j'avoue, je m'interroge sur l'insistance de certains à me faire assister à ça. La journée va être très longue... Pourvu qu'au moins elle le soit moins que prévu. Comme on est pas très nombreux, on peut espérer que les débats seront limités. Mais même ainsi, écouter des gens causer de truc dont je me fous dans une langue que je ne comprends pas, c'est chiant. Dire que maman m'a proposé hier d'aller ce soir voir un film suisse-allemand en v.o... Je crois que ça m'aurait achevé.

Heureusement, le week-end prolongé a fait du bien. Et puis j'ai toujours adoré ne rien foutre le jour de la fête du travail, pour quelqu'un comme moi, c'est une sorte de consécration, la confirmation de ce que je "fais" le reste de l'année. Bon, c'est vrai aussi qu'avec le retour des beaux jours, mon rhume des foins est en train, pour mon plus grand bonheur évidemment, de refaire surface. Du coup, ce n'est pas seulement pour fêter le travail que j'ai passé quasi toute la journée sur le canapé a rien foutre à part lire mon bouquin et regarder des conneries à la télé.

Au passage, c'est la première fois que je me sers de mon palm pour "prendre des notes" en séance et ça marche pas mal si l'on excepte un détail : le "clavier" est en azerty et j'ai pas l'habitude, alors je cherche un peu mes lettres. Mais ça va quand même plus vite comme ça qu'avec la reconnaissance de caractères. De toute évidence, même mon palm trouve que j'écris comme un cochon, et là je ne parle pas que de mon "style".

Bon, déjà la moitié de la journée de passée et je n'ai pas encore dormi, un vrai exploit, surtout pour moi. Ceci dit, j'ai intérêt à ne pas crier victoire trop vite. Bon, je prends ça comme une occasion de m'entraîner à écrire à l'aide de la reconnaissance de caractères. Et ça avance, je n'efface plus qu'une lettre sur quatre. Et une sur deux quand j'écris sans regarder. Évidemment, tout ceci est à ranger dans la catégorie ''on s'en fout'' vu qu'à la lecture ça ne change rien.

Encore une heure et demie à tenir, en partant avant la fin, vive le train. Et les querelles d'experts continuent.

Déjà qu'en temps normal je suis surtout douée pour écrire des trucs pleins de vide, là j'atteins des sommets, ou plutôt des abîmes. Je suis même incapable de me souvenirs s'il s'est passé quelque chose de notable ces deux dernières semaines. Et bordel, ce que ces chaises sont inconfortables! Je sens que je ne vais pas tarder à me découvrir un besoin urgent. Le problème, c'est que dans le meilleur des cas, ça ne prend guère plus de cinq minutes.

Autant dire que oui, je me suis emmerdée toute la journée hier, oui, j'étais immensément soulagée quand on a fini une heure plus tôt que prévu et oui, j'étais on ne peut plus contente d'être enfin dans le train du retour avec en plus de l'avance par rapport à l'horaire prévu. Au passage, je tiens à remercier les CFF du fond du cœur, le train que j'ai pris hier matin est arrivé à destination avec vingt minutes de retard, ce qui m'arrangeait tout à fait puisque sans ça j'aurais soit passé du temps à glander dans la gare avant de prendre l'équivalent local du RER, soit je serais arrivée avec une bonne demi-heure d'avance à destination, ce qui est toujours très ennuyeux, dans le sens propre du terme. Au lieu de ça, je suis restée confortablement assise dans mon "club" quatre toute seule (au passage, je me suis demandée si je sentais mauvais ou si je faisais peur aux gens, certains ayant préféré s'asseoir là où il y avait déjà plein de monde plutôt que de venir vers moi) à regarder par la fenêtre et à bouquiner tranquille. Et au retour, le train a été d'une précision véritablement helvétique, merci les CFF donc. A part ça, des journées comme ça, moins j'en fais, mieux je me porte. J'ai passé mon temps à bricoler sur mon palm, à jouer au sudoku (pardon Manu) et à écouter d'une oreille un peu distraite les commentaires (en français) de mon voisin. Mais bon, il était content, la Romandie était représentée, même si ma contribution s'est limitée à… une phrase en tout et pour tout dans la journée, et du genre qui change la face du monde, je vous dis pas :"on ne fait pas ce qu'on veut, on fait ce qu'on peut" (sous entendu, entre ce que dit la loi et ce que nos budgets nous permettent). Bref, une journée de perdue. Le pire, c'est que celui qui avait insisté pour que je sois là m'a avoué de lui-même que ce genre de séance ne servait pas à grand chose et que pour lui, c'était la quarantième (mon dieu) comme ça. D'un autre côté, les journées perdues, ça me connaît.

Enfin il fait beau, enfin il fait chaud et mon rhume des foins me gonfle déjà après deux jours. Espérons que durant notre futur week-end au Tessin il me lâchera un peu. Et surtout, je prie pour que durant les vacances de juillet il soit fini, pas envie de m'envoyer des cachetons, même efficaces, durant trois mois complets, c'est pas bon pour la santé. Sinon, le retour des beaux jours amène des retours d'envies de régimes, paraît que WW est le plus efficace, mais bonjour les prix, sans compter que c'est 20% plus cher en Suisse, vive le libre échange. Tout est hors de prix apparemment, les régimes, les bidules pour faire du sport chez soi… pfff, je n'ai plus qu'à monter et descendre quinze fois mes cinq étages, j'aurai l'air con mais au moins ça ne me coûtera pas un rond…

A part ça, j'ai encore larvé aujourd'hui, je n'avance pas mais là, ça commence à devenir un poil embêtant. Dans trois semaines, j'ai un examen et je n'ai presque rien fait, j'ai bientôt des tas de prélèvements à faire et je n'ai rien organisé et j'ai toujours 3 procès-verbaux de retards, dont un qui date quand même du 22 mars. Et pourtant, rien à faire, je n'arrive toujours pas à m'y mettre, ça reste préoccupant. Même pour m'en plaindre ici je n'ai plus d'envie.

Encore une journée qui s'annonce riche en "bon, aujourd'hui je règle ceci, ceci et cela et comme ça après, je serai plus tranquille pour réviser". Et qui risque de s'achever sur un "pfff, j'ai encore rien foutu aujourd'hui". C'est déprimant rien que d'y penser. Sinon, je viens de faire une série de téléphones, c'est fou le nombre de gens qui ont des portables pour ne jamais les brancher ou qui ont des fixes mais qui ne sont jamais à côté. Et j'ai eu au bout du fil un type sympa, mais qui décidément devrait se mettre à la Ritaline, j'ai toujours l'impression qu'il est ultra-over-méga pressé, alors qu'en fait, en vrai, il est pas si stressé que ça mais il parle trop vite, les mots semblent se bousculer dans sa bouche. M'enfin, lui au moins, il répond. Tout ça pour dire que demain matin, je vais aller me promener jusqu'aux confins du canton pour prélever un truc qui pue et qui, si je ne fais pas très attention, peut fermenter et m'exploser à la tronche quand j'ouvrirai les boîtes en arrivant au labo. J'ai vraiment un job extra non? Décidément, vivement les vacances, rhaaa.

Bon, j'arrête là, tant qu'à être mauvais, autant limiter un peu les dégâts.

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